Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
3 Avril 2017
Grand ciel bleu à l'ouverture des volets ce matin. Alors changement de programme et direction Ouest toute.
Les nuages surgissent le long du trajet, me faisant craindre des entrées maritimes sur la côte, mais il n'en est rien, à notre arrivée sur la grève d'Illien. La lumière n'est pas aussi limpide que l'autre jour, mais le soleil chauffe déjà et j'hésite à endosser ma grosse polaire, tant la température est douce.
La miss explore la plage, attendant que je me décide.....
Le chemin monte en lacets offrant des points de vue sur le Fort d'Illien dont nous avions aperçu l'arrière avec mon amie A. samedi dernier. La miss file, regardant de temps en temps en arrière pour vérifier que je la suis. Un passereau s'égosille dans un arbuste. Au loin, apparaît la silhouelle d'un ferry
Dès la colline franchie, la presqu'île de Kermorvan et les toits du Conquet barrent l'horizon. En contrebas du chemin, l'on distingue les restes de blockhauss. Nous nous approchons de la plage du Perzic. Il faudra contourner par l'arrière la maison qui domine la plage. Heureusement Ckéva obéit sans problème maintenant, et se fait remettre en laisse le temps du passage sur la route.
Le chemin serpente dans la lande rousse, en alternance avec des haies d'aubépines au pied desquelles éclatent les têtes blanches de l'ail sauvage.
Nous contournerons la plage des blancs sablons par la dune. Le chemin a été éloigné du trait de côte afin de la préserver. Nous y descendrons à notre retour.
Le sable immaculé des blancs sablons s'étend à nos pieds. Les toits du Conquet apparaissent bientôt très proches. Je rapproche d'un coup de zoom le fort de Kermorvan.
Nous sommes arrivées à l'entrée de la presqu'île. Quel contraste avec le village du Conquet en face. Heureusement cet environnement sauvage a été préservé et l'urbanisation contenue à l'autre rive.
Il est temps de rebrousser chemin. Ckéva choisit de traverser la plage au retour. Un dernier regard à la presqu'île. On aperçoit entre le fortin et le cap l'île de Béniguet et ses belles plages de sable brillant dans les rayons du soleil, puis ce sont à nouveau les façades de Molène qui prennent la lumière. En haut de la dune, une artiste capture la magie de l'instant dans son carnet de dessins. Ckéva est allée regarder de plus près. Je n'ai pas osé la déranger....
Un petit coup d'oeil sur mon appli podomètre avant de remonter en voiture : 8,6 km, 12340 pas....Pas si mal !
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