Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
19 Octobre 2018
Cet opéra de Saint Saens est au programme des retransmissions en direct du NY Met Opera demain soir.
La critique du NY Times égratigne la performance de R. Alagna..., la mise en scène de Darko Tresnjak , n'épargnant qu'E. Garança. La critique de Forum Opera est quant à elle plus optimiste, du moins en ce qui concerne la capacité de R. Alagna à tenir le rôle de Samson.
Alors nous nous ferons notre propre opinion samedi soir !
Avec Faust et Carmen, Samson et Dalila reste l’opéra le plus populaire du répertoire français. Cent trente ans après sa création, il distille toujours la même magie trouble et se goûte avec une volupté que les Saintes Ecritures réprouveraient assurément ! Les Saintes Ecritures ? Ce sont elles qui fournissent à l’opéra son argument, composé sur une prose de Ferdinand Lemaire tiré d’un chapitre du Livre des Juges. Camille Saint-Saëns y déploie son attirail de mosaïste virtuose : la noble spiritualité du sujet se tourne ici vers les grands oratorios du passé ; là, de monumentales fresques s’animent, revisitant Gounod ou Meyerbeer, tandis que partout ailleurs flottent une sensualité quasi wagnérienne, ce quelque chose de suave et de fauve lié à Dalila. Dans un enchaînement de scènes idéalement fondues, religion et séduction s’imbriquent dans une irrésistible alchimie.
L'histoire :
Prisonniers des Philistins, les Hébreux implorent le Dieu d’Israël. Samson, valeureux héros, tue Abimélech et encourage les siens à se rebeller contre les Philistins. Le peuple d’Israël rompt alors ses chaines et parvient à s’enfuir – sous les menaces vipérines du Grand Prêtre de Dagon qui jure vengeance. Celui-ci retrouve la voluptueuse Dalila, décidée à séduire Samson, de façon à percer le secret de sa force – dans le seul but de venger son peuple. Dans un duo débordant de lyrisme, Dalila fait chavirer le cœur du héros qui, malgré les mises en garde d’un vieillard hébreu, succombe à son amour… et au piège tendu par la belle : à peine a-t-il dévoilé que sa force réside dans sa chevelure que Samson est arrêté, ses cheveux coupés et ses yeux crevés. Dans sa prison, implorant le pardon pour sa faiblesse, il prie pour la libération de son peuple. Puis, touché par la foi, il retrouve subitement sa force lors d’un bal philistin, et parvient à faire écrouler leur temple ; Dalila et son peuple sont anéantis.
Quelques extraits vidéo mis en ligne par le Met :
La critique du NY Times égratigne la performance de R. Alagna..., la mise en scène de Darko Tresnjak , n'épargnant qu'E. Garança.
La critique de Forum Opera est quant à elle plus optimiste, du moins en ce qui concerne la capacité de R. Alagna à tenir le rôle de Samson.
Alors nous nous ferons notre propre opinion samedi soir ! et pour patienter, pourquoi ne pas lire les cinq clés pour Samson et Dalila, proposés par ForumOpera.com
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane