Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
15 Janvier 2022
Poursuivons notre voyage musical....
Le nom de Georges Enesco (né George Enescu, en Moldavie, en 1881) n’encombre pas les programmes de concert. Pourtant, s’il y avait un livre des records, en musique, celui que le violoncelliste Pablo Casals (1876-1973) désignait comme « le plus grand génie depuis Mozart » y figurerait au moins dans trois catégories, en plus de celle de la précocité, qui lui valut de se produire en public dès l’âge de 9 ans.
D’abord pour sa polyvalence d’instrumentiste, car, initié très tôt au violon par un Tzigane, il tâte du violoncelle et de l’orgue avant de susciter l’admiration de ses pairs tant pour son maniement de l’archet que pour son habileté au clavier.
Un soir, on le voit occuper successivement tous les postes du quatuor à cordes. Une autre fois, alors qu’il accompagne Pablo Casals au piano, il épate le grand Alfred Cortot (1877-1962), qui s’exclame : « Comment est-ce possible que vous, violoniste, ayez une meilleure technique que moi ? »
Dons exceptionnels
Soliste, chambriste et chef d’orchestre, acclamé dans toute l’Europe, Georges Enesco a moins marqué les esprits comme compositeur que comme interprète. Pourtant, là encore, il s’est avéré d’une prodigieuse efficacité.
Source : Le Monde
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