Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
31 Octobre 2022
Un dérèglement climatique qui s'accélère : Cette année, les vacances de la Toussaint se prennent à la plage...
Les arbres gardent leur parure verte, les oiseaux des jardins préparent des nids dans les haies, trompés par les températures....
Une actualité à l'unisson de ce dérèglement : une guerre qui s'intensifie, une crise économique qui se propage, des actions de protestation courageuses en Iran et ridicules en Occident...Qui comprend le mode d'action choisi par ces jeunes activistes occidentaux dans nos musées ?
Alors pour me préserver de cette morosité ambiante, je me réfugie dans la lecture....
Conséquence : mon Tsudoku diminue....Sa composante italienne s'est largement dégonflée en ce mois d'octobre :
Deux épisodes de la série de Maurizio de Giovanni... j'avance à grand pas vers la fin de la série consacrée au Commissaire Ricciardi. Plaisir de retrouver au fil des pages l'ambiance napolitaine entraperçue dans l'exposition d'Ernest Pignon-Ernest du Fhel.
Bonne surprise avec la 30e enquête du commissaire Brunetti de Donna Leon "les masques éphémères". Confirmation avec "Le choix" de Viola Ardone, dont j'avais tant aimé "le train des enfants"
J'ai aussi beaucoup lu en français....
- "Nous irons mieux demain" de T. de Rosnay, dont j'ai apprécié les pages consacrées aux amours d'Emile Zola.
- "l'âge bête" dont j'attendais avec impatience la parution, ayant appris à aimer l'écriture de son auteure, la journaliste Géraldine Dormoy, via son blog, d'abord, puis dans les pages de l'Express, de Marie-Claire aujourd'hui, et aussi sur instagram.
N'ayant pas la patience d'attendre la livraison d'une commande dans ma librairie de province, j'ai choisi la solution de la rapidité via Kindle et ai lu "l'âge bête" très rapidement. Mon verdict : un récit sincère et honnête, qui rentrera en résonnance soit, avec des souvenirs, comme dans mon cas, soit avec le vécu d'adolescents d'aujourd'hui.
- "Angélique" de Guillaume Musso, une lecture, "plaisir simple", (car il en faut !) où les fans de P. Highsmith, reconnaîtront l'hommage rendu à l'un de ses héros.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane