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Souvenirs illustrés de petits moments, musiques, lectures, expositions, balades....qui font le sel de la vie !

Raoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de Quimper

Raoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de Quimper

Raoul Dufy en quelques dates


1881 : Raoul Dufy naît le 3 juin au Havre.

1900 : il entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

1903-1904 et 1906-1907 : il séjourne à Martigues en Provence.

Raoul Dufy peint une série de paysages représentant la ville et ses canaux. Influencé par le fauvisme et en particulier par l’œuvre d’Henri Matisse, il peint des rues pavoisées de drapeaux, de fêtes de villages et de plages.

1908 : prenant conscience de l’importance capitale de Cézanne au cours de la grande rétrospective de 1907, Raoul Dufy abandonne le fauvisme.

1910 : il illustre Le Bestiaire d’Apollinaire par 30 gravures.

1911 : il épouse une niçoise, Eugénie-Émilienne Brisson (1880-1962).

1919 : au cours de son premier séjour à Vence, les couleurs de ses tableaux deviennent plus vives et son dessin plus baroque. Au fur et à mesure de son parcours, il comprend que le cerveau enregistre plus vite la couleur que le contour. Il va alors dissocier les couleurs et le dessin.

1936-1937 : aidé par son frère Jean, Raoul Dufy réalise, pour le pavillon de l’Électricité de l’Exposition internationale des arts et techniques en 1937, la plus grande peinture existant au monde : La Fée Électricité (624 m²).
À partir de cette même année, il commence à ressentir les premières atteintes d’une maladie douloureuse et invalidante : la polyarthrite rhumatoïde.

Années 40 : Raoul Dufy se réfugie dans le sud de la France, d’abord à Nice puis à Céret. Sa femme Émilienne repartie à Paris, Raoul Dufy reste avec son infirmière, devenue sa compagne, Berthe Reyzs.

1941 : il séjourne à Perpignan chez le docteur Pierre Nicolau, puis loue son premier atelier perpignanais rue Jeanne d’Arc.
À Vernet-les-Bains, il peint les cartons pour les grandes tapisseries Collioure et Le Bel Été. Raoul Dufy excelle aussi dans la composition de décors et de costumes de théâtre pour la Comédie-Française.

1944 : il peint la série des Orchestres.

1946 : Dufy loue un nouvel atelier situé rue de l’Ange.

1949 : il est fait commandeur de la Légion d’honneur.

De 1950 à 1952 : Raoul Dufy se rend aux États-Unis pour recevoir le premier traitement à la cortisone.

1952 : il reçoit le grand prix de la Biennale de Venise. Son œuvre est alors reconnue mondialement.

1953 : le 23 mars, il meurt à Forcalquier. Le musée national d’Art moderne de Paris lui consacre sa première grande rétrospective.

(N'oubliez pas de cliquer sur les flèches pour lancer le diaporama !)

Raoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de Quimper
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Raoul Dufy (1877-1953) est l’un des artistes français les plus marquants du XXe siècle. Peintre, dessinateur, céramiste, créateur de tissus, décorateur, il a su, à l’instar de Gauguin, abolir les frontières entre art majeur et art mineur.

Issues d’une collection particulière, les 300 œuvres présentées témoignent d’une carrière protéiforme, mais toujours dominée par les sujets chers à Dufy, véritable virtuose de la variation sur un même thème dans différentes techniques.

Dans les peintures et dessins de la première salle, la mer, les régates, la musique et les fêtes pavoisées attestent d’un fort attachement à la lumière et à la couleur.

Dufy  retient de la rue sa dimension festive et animée, élément constitutif de sa modernité : le chatoiement coloré des affiches et des drapeaux, la foule bigarrée grouillant, l’agitation d’un 14 juillet (devenu jour de fête nationale en 1880). Depuis 1904, Dufy passe ses étés en Normandie,  l’année suivant sa découverte du fauvisme, au moment du plein épanouissement du mouvement, Dufy retrouve une nouvelle fois la côte normande.

Les toiles normandes comptent parmi les plus vives peintes alors. Elles constituent un tournant décisif dans l’œuvre de l’artiste, qui passe avec elles de l’imitation à la transposition. Dufy se dégage alors de l’impressionnisme. Il peint en effet le thème de la rue pavoisée, cher à Monet, sans s’attacher à l’observation des effets atmosphériques. Il organise ses toiles à partir d’aplats (inspirés notamment de Gauguin) et de couleurs vives, qui créent l’espace et rendent la lumière. Dufy écrit ainsi : « Quand je parle de la couleur, je ne parle pas des couleurs de la nature, mais des couleurs de peinture, les couleurs de notre palette qui sont les mots dont nous formons notre langage de peintre (…). Je fais de la couleur l’élément créateur de la lumière, la couleur à mes yeux n’étant que génératrice de lumière ». Ainsi, la rue, par sa modernité colorée et animée, inspire ainsi à Dufy nombre de ses expériences fauves.

Raoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de QuimperRaoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de Quimper
Raoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de Quimper

Dans le hall du musée, on découvre une autre facette de l’artiste qui a multiplié les expérimentations dans le domaine des arts décoratifs, comme en témoigne sa célèbre fresque  "la fée électricité" installée au Musée d'Art Moderne de Paris.. En cliquant ici, vous pourrez en faire l'exploration commentée.

Autre facette de son oeuvre, dans les salles 2 et 3 : sa collaboration avec Paul Poiret et la société Bianchini-Férier, l’une des principales maisons de soieries lyonnaises. Une vingtaine de robes et une soixantaine de tissus donnent un aperçu de la hardiesse et de la justesse des trouvailles de Dufy qui ont largement alimenté l’inventivité des grands couturiers des Années folles.

Raoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de Quimper
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Raoul Dufy est plaisir, tout l'été, aux Beaux-Arts de Quimper

Une très belle exposition, que nous avons eu la chance de visiter hier, avec mon amie A., les dates ayant été prolongées tout l'été. 

Courrez-y !

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