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Souvenirs illustrés de petits moments, musiques, lectures, expositions, balades....qui font le sel de la vie !

Cantate du Café (Kaffekantate – BWV 211) - J.S. Bach

Schweigt stille, plaudert nicht (Faites silence ! Ne bavardez pas !) (BWV 211), aussi connue sous l’appellation « cantate du café », est une cantate profane de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig vers 1734.

L’œuvre est basée sur un poème de Christian Friedrich Henrici (Picander) publié en 1732. Le texte devait être populaire à l'époque puisqu'il fut repris par au moins deux autres compositeurs mais seule la version de Bach ajoute une partie finale dont la paternité n'est pas assurée entre lui et Picander.

Rangée parmi les cantates profanes de Bach, elle se présente comme un amusant commentaire satirique sur l'addiction au café qui était un problème social important à Leipzig et dans toute l'Europe du XVIIIe siècle.

Le livret contient des phrases telles que « Si je ne peux pas boire ma tasse de café trois fois par jour, alors dans mon tourment, je vais me recroqueviller comme un morceau de chevreau rôti », un sentiment très certainement apprécié des propriétaires de la « Maison du café Zimmerman » de Leipzig où le Collegium Musicum  de Bach, fondé par Georg Philipp Telemann en 1702, joua l’œuvre.

Contrairement aux autres cantates profanes de Bach, celle-ci n'est pas dédiée à une autorité mais représente une scène comique de la vie bourgeoise à Leipzig : M. Schlendrian (basse) essaie au moyen de terribles menaces d'amener sa fille Lieschen (soprano) à perdre cette mauvaise habitude de boire quotidiennement du café. C'est seulement lorsqu'il laisse entrevoir la possibilité d'accepter qu'elle se marie qu'elle semble céder, mais elle fait savoir secrètement qu'elle n'acceptera qu'un mari qui la laissera boire autant de café qu'elle voudra.

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Patrick Marie - un bistro à Paris

Patrick Marie - un bistro à Paris

Ei! wie schmeckt der Coffee süße,
Lieblicher als tausend Küsse,
Milder als Muskatenwein..
Coffee, Coffee muss ich haben,
Und wenn jemand mich will laben,
Ach, so schenkt mir Coffee ein!

Ah ! comme le café a bon goût !
Plus agréable que mille baisers,
Plus doux qu’un vin de muscat.
Un café, il me faut un café,
Et si quelqu’un veut me faire plaisir,
Ah ! qu’il me donne juste un café !

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