Solitude à Ode Vraz

Les températures polaires avaient sans doute retenu les promeneurs au coin du feu. Les dunes étaient à nous, ou plutôt à la miss en ce début d'après-midi hier.

J'aime le contraste de ces paysages. D'un côté l'étendue immense des plages et des dunes, le plus souvent désertes, avec parfois la silhouette minuscule d'un promeneur égaré, le contraste entre cette nature que l'on sent si puissante et la fragilité de l'homme, 

et à droite la banalité d'un paysage breton de carte postale avec l'alignement des maisons blanches dominant la plage. 

Hier P. m'a accompagnée bravant le noroît qui refroidissait encore l'atmosphère. La miss nous a tout de même accordé une petite pause, juste le temps de se secouer avant de reprendre ses galops.