De Lanildut à Brélès par le sentier côtier

Reprise aujourd'hui, sous un soleil toujours aussi radieux de mon exploration du GR 34. Je m'étais arrêtée en novembre  à Lannildut. C'est avec mon amie A. que nous avons continué de longer l'Aber jusqu'à Brélès.

Ma dernière balade m'avait permis de repérer d'où partaient les randonneurs. Nous avons donc débuté notre parcours à l'église de Lannildut. Un sentier traverse le cimetière et rejoint le GR 34 en contrebas tout près de l'Aber.

Les arbres dénudés bordant l'Aber laissent voir les eaux transparentes de l'Aber. Nous aurons la chance de voir les deux versants de l'Aber, à marée haute à l'allée, et à marée descendante au retour. Au détour du chemin, l'on découvre de jolis pentys bien restaurés, ou de vieilles coques abandonnées.

Ce tronçon du GR compte quelques ruines de moulin. Il ne reste la plupart du temps que la base du moulin d'où s'écoule encore le ruisseau qui le faisait tourner jadis ?

Sous les assauts du soleil, les ajoncs commencent à fleurir le long du chemin. La miss en explore les moindres recoins, descendant régulièrement dans l'Aber, pour boire avant de repartir fureter dans les jardins des maisons secondaires bordant le chemin.

Chemin faisant nous arrivons à l'ancien moulin de Bel Air, dont on peut apercevoir encore un étang de retenue d'eau gelé au fond duquel s'active un cygne. Les propriétaires de l'Auberge implantée juste à côté nettoient  les plates-bandes, pendant que nous découvrons, interloquées, l'arbre à poêles.

Près de l'entrée de l'Auberge, une petite chèvre est attachée. A. n'écoutant que son amour des animaux lui offre une grosse poignée d'herbe, qu'elle accepte aussitôt.

Nous approchons ensuite du Manoir de Bel Air. Nous en apercevons d'abord le pigeonnier, puis le Manoir. Le chantier de restauration est à l'arrêt. Nous en profitons donc pour le visiter et admirer le formidable travail déjà effectué.

Nous sommes déjà sur la commune de Brélès. Nous nous approchons d'un "nichoir" au fond de l'Aber, encore blanc de gel. Les oiseaux y sont nombreux, principalement mouettes et goélands. Un héron cendré est perché à l'écart. Nous ayant sans doute aperçues, il s'envole vite et rejoint l'autre côté de l'Aber. Nous apercevons à nouveau le Manoir de Bel Air et sa terrasse armée de canons.

Il est temps de rebrousser chemin, car le froid commence à tomber. Ce chemin est vraiment superbe, bien qu'accidenté. De nombreux escaliers de pierre témoignent de l'ancienne activité ayant existé en bordure de l'Aber. 

Un dernier regard avant de rentrer aux ruines de Kerglonou. Nous y débuterons sans doute notre prochaine balade.