Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
21 Avril 2018
A l'ombre du phare de Sainte-Anne du Portzic, se trouve un lieu tout à fait pittoresque, ayant désormais gagné ses galons, puisqu'il illustre les "beaux livres" sur Brest et sa rade.
Du rouge, du jaune, du bleu, du vert… C’est un festival de couleurs vives qui s’affiche sur les murs de la soixantaine de cabanes de pêcheurs ! Nous voici arrivées au petit port de plaisance de Maison Blanche, avec sa plage de galets, ses bateaux au mouillage et ses cabanons colorés.
Place des pêcheurs, commune de Morue-sur-Thon », indique une pancarte, placardée sur l'un des premiers cabanons. Ils se font face, des deux côtés d'une plage de galets. Quant à la rue de la soif, elle a pris ses quartiers dans le village de pêcheurs...
Il faut prendre le temps d'explorer ce village, d'en découvrir les ruelles...Il faut suivre le poisson incrusté dans les marches pour arriver à bon port...Et pour les pas incertains, la rampe inox, sans nul doute, en provenance directe de "l'arsenal" vous aidera à gravir les degrés...
Internet nous permet d'en savoir un peu plus sur ce village : Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que le lieu s’est paré de ses plus beaux atours. Une première cabane a été construite en 1947. Et puis les autres ont suivi. Originalité de ces cabanons : ils ne sont pas à vendre. C’est le propriétaire qui choisit celui à qui il veut le transmettre.
Dans ce village qui a créé ses propres règles, même le "Che" a dû s'y soumettre : Ainsi pour y entrer a-t-il dû accepter le triskèle sur son béret !
Avant de rentrer, nous avons exploré la vallée de la maison blanche, découvrant les jolis aménagements autour du ruisseau qui se jette dans la grève.
Mon amie A. a utilisé les services de "tire-fesse" proposés par la Miss pour se sortir de l'enchevêtrement d'arbres morts où les signalisations effacées nous avait conduites...Heureusement, nous avons fini par retrouver le chemin vers le parking des 4 Pompes, où nous avions laissé notre voiture, admirant au passage la "porte océane".
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane