Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
7 Juillet 2013
On peut apercevoir le vol lent des cigognes des deux côtés du Rhin, en forêt noire ou en Alsace, mais c'est à Munster, que nous avons pu les observer le plus facilement.
La ville de Munster s'est engagée dans une démarche de préservation qui porte largement ses fruits. Plus d'une dizaine de nids sont installés au centre ville.
La ville a même apposé des pancartes prévenant les passants des risques induits par la nidification des cigognes...
Ainsi le site de la ville explique la démarche entreprise : "Entre 1960 et 1974, la population alsacienne de cigognes est passée de 148 à 9 couples. De nombreuses cigognes ne revenaient plus de leur quartier d’hiver : victimes de la sécheresse et de la disparition des prairies, du drainage des zones humides dans la région et surtout de l’électrocution sur les lignes électriques.
Pour pallier cette baisse d’effectif, des expériences de sédentarisations ont été tentées avec succès. Après trois ans de captivité, les cigognes ne migrent plus à la condition de trouver une nourriture suffisante sur place : petits rongeurs, taupes, lézards, orvets, vers...
A l’origine, la cigogne construisait son nid en haut de très grands arbres. Peu farouche, elle n’hésite pas à l’édifier sur les habitations ou les poteaux, pour peu qu’elle trouve dans les environs des milieux propices à la recherche de la nourriture. Aujourd’hui la plupart d’entre elles s’installent dès février ou mars, sur des supports aménagés qui offrent plus de sécurité. Chaque année, elles ajoutent des branches, brindilles, mottes de terre sur leur nid, qui peut atteindre ainsi 500 kg voire plus, pour un mètre de diamètre et jusqu’à deux mètre de haut."
Quelques images animées pour écouter les cigognes craqueter ou claqueter et admirer leur vol lent au-dessus des toits de Munster.....
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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane
