Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
1 Novembre 2013
Nous finissons notre tour des chapelles de la presqu'île par la chapelle Saint-Guénolé. Plusieurs itinéraires pour y aller, mais le plus facile à défaut d'être le plus court passe par le port du Tinduff, qui lui est très bien indiqué depuis le bourg. A côté, un petit café où l'on vous sert gentiment une tasse d'un café bien cuit et recuit dans la cafetière, mais avec le sourire.
Topic-topos nous apporte quelques précisions sur l'histoire de Saint Guenolé :
Le Cartulaire de Landévennec mentionne qu'un homme fortuné du nom de Eucat fait don au monastère d'une terre lui appartenant, Lann Eluri. L'homme laisse son nom au village proche, Rozegat. C'est vraisemblablement en ce lieu que les moines de Landévennec construisent un premier édifice, qu'ils dédient au fondateur de leur monastère. La nef de la chapelle actuelle peut être datée du début du XVIe siècle. Une poutre portant la mention de 1514 a disparu lors de la restauration de 1970. Au XVIIe siècle, la chapelle est agrandie par l'ajout du transept et du chœur. La sacristie est ajoutée au XIXe siècle. Le calvaire, érigé en 1654, est déplacé et restauré en 1950. Le pardon a lieu le premier dimanche de mai.
La vue de profil du calvaire fait ressortir le style caractéristique de Roland Doré : visages ronds au profil tranchant, drapés stylisés et hiératiques.
La tempête a secoué le vieil if derrière le calvaire et une pluie de baies rouges jonche l'herbe.
Derrière Saint-Guenolé, la marée était basse au fond du sillon. Un cygne et des canards pâturaient sur les vases. Les herbus accueillaient comme souvent au fond des rias de la presqu'île des coques de vieux bateaux. Soudain les canards sentant la miss de plus en plus agitée ont pris leur envol.
A l'entrée du sillon, on aperçoit en face le village de St Adrien.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane