Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
19 Septembre 2025
Le musée du Faouët a eu une idée brillante : faire dialoguer deux artistes qui ne se sont jamais croisés mais auraient pu. D’un côté André Wilder (1871-1965), Parisien d’origine belge, de l’autre Marguerite Raffray (1907-2004), Rennaise amoureuse des Côtes-d’Armor. Ensemble, leurs paysages se répondent comme par magie.
Plus de 80 œuvres sont réunies dans l’ancien couvent des Ursulines. Courbes, mouvements, couleurs : tout semble résonner entre les toiles de Wilder et Raffray, qu’il s’agisse de marines bretonnes, de vues du sud de la France ou même de natures mortes. Regarder Le Fort La Latte de Raffray à côté du Pontivy vu de la pointe du Beg-en-Aud de Wilder, c’est comme surprendre une conversation picturale.
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Marguerite Raffray
C’est vers Marguerite Raffray que mon cœur s’est tourné, car dans la caresse de ses tons pastel, j’ai retrouvé l’éclat des jours d’enfance, là-bas, sur les falaises lumineuses du cap Fréhel…
André Wilder
Jusqu’au 5 octobre, le Faouët devient le théâtre d’un rendez-vous artistique inattendu. À ne pas manquer si vous aimez les paysages bretons… ou tout simplement les belles histoires de peinture
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane