Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
27 Juillet 2015
Nous ne connaissions de la Baltique, que l'estuaire de la Néva, à Leningrad, (à l'époque en 1973), puis les paysages entrevus lors d'une croisière autour des capitales de la Baltique, il y a déjà quelques années... Nous avons longtemps hésité, effrayés par les reportages annonçant des météos hivernales en plein été. Puis nous avons chargé la niche à roulettes avec moult polaires, parkas et autres chaussures de randonnée hivernale, et croisé les doigts avant d'entamer notre périple septentrional.
Avons-nous eu de la chance ? Qu'importe, puisque nous avons eu une semaine idyllique sur place. La seule surprise était les réveils très matinaux : A 4h du matin, il fait grand jour et la Miss était irrésistiblement attirée par une balade. Le camping était situé juste derrière une digue nous protégeant de la mer. Peu ou pas de marée, une eau très peu profonde et presque chaude. Du sable à perte de vue, avec un panorama s'étendant du phare de Dahme sud à la presqu'île de Fehmarn.
Des pistes cyclables longeant la côte et des promenades et plages aménagées pour les chiens. Le Schleswig-Holstein est un des Länder les plus touristiques et il existe même des pages dédiées aux quatre-pattes sur leur site touristique.....Comme quoi, tout le monde peut cohabiter en bonne intelligence en respectant quelques règles.
Les moutons sont partout sur les digues et remplacés l'hiver par des troupeaux de vaches à longues cornes (que l'on retrouvera, plus tard au nord des Pays-Bas).
Lapins, lièvres et passereaux accompagnaient nos promenades matinales.
C'est un souvenir que je garderai précieusement : La sérénité de ces promenade silencieuses, animées des seuls piaillements des passereaux et des galops des lapins, très top le matin. Et quel plaisir de revenir par la piste cyclable et de humer le parfum des rosiers sauvages, exacerbé par la rosée du matin.
Pour conclure, quelques mots sur ce camping : le Stieglitz. Il a tenu toutes ses promesses, même si je n'ai pas réussi à photographier le chardonneret (Stieglitz en allemand) qui voletait dans ses haies. Equipements et sanitaires étaient au top. Et la carte du restaurant proposait une très bonne cuisine locale, disponible aussi en plats à emporter à des prix allemands très doux.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane