Souvenirs illustrés de petits moments, musiques, lectures, expositions, balades....qui font le sel de la vie !
5 Août 2015
Bruges, surnommée la Venise du Nord, (l'une des nombreuses villes dotées de canaux qui revendiquent ce titre) a beaucoup à offrir à qui est équipé de bonnes chaussures pour affronter ses pavés... Jolies façades, beffroi, grandes et petites places, églises et musées, boutiques de chocolat et mauvais restaurants à touristes...
Ce n'était pas une découverte, puisque nous avions déjà visité Bruges à de nombreuses reprises, mais nous avons eu beaucoup de plaisir à y jouer à nouveau les touristes....
Le Markt est le centre de la ville de Bruges. De la périphérie, toutes les rues principales y mènent. Les façades colorées, le bruit des sabots, le grincement des calèches et le passage incessant des touristes en font bien sûr la première étape de cette visite.
N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les voir en grand !
Haut de 83 mètres, le beffroi de Bruges est la tour la plus importante de la ville.
Il renferme un impressionnant mécanisme d'horlogerie et un carillon qui compte 47 cloches. Vous pouvez éviter d'y monter, car déception en haut de la tour, la vue est grillagée...
Les canaux tournent et virent dans la vieille ville
C'est sur la place du Burg que la première forteresse a été construite pour défendre la Flandre contre les invasions normandes. La ville de Bruges s'est formée autour de cette place forte au fil des siècles.
Sur le Burg un panorama architectural d'un millénaire s'offre à la vue :
l'hôtel de ville de Bruges de style gothique, puis la chapelle Sainte-Basile, romane, la Prévoté, baroque, le Greffe Civil, renaissance, et le palais du Franc de Bruges de style classique.
Petites places animées de statues, classiques ou modernes, telle "les amoureux", parfois énigmatiques avec la représentation de mythes anciens par Jef Claerhout et sa statue intitulée "Zeus, Leda, Promethée et Pégase visitant Bruges".
Sur le Burg se dresse une installation très curieuse, au dessus de laquelle tourne un slogan. Le net bien sûr donne toutes les explications au sujet d' "uber capitalism", et de l'installation Undercurrent exposés dans le cadre de la triennale Bruges 2015.
Sur une autre place, chevaux et calèches patientent avant d'entamer un nouveau tour de ville. Une fontaine pourvoit au rafraîchissement des chevaux
Jolies façades, bas reliefs, statue à la fenêtre. A chaque coin de rue, une surprise attend celui qui sait lever le nez....
De nombreux clochers s'élevent au dessus des toits de la ville
Et toujours et encore de jolies portes et poignées au détour d'une rue
Le béguinage de Bruges au sud de la ville date de 1245. Il est séparé de la ville par un mur d'enceinte entouré de douves. En 1927, une communauté de moniales bénédictines a pris la relève des quelques béguines qui y vivaient encore. Le béguinage est depuis lors un monastère bénédictin.
C'est l'un des endroits où se réfugier et faire une pause avant de continuer la visite. On a tellement envie de grimper dans une des cabanes installées dans les arbres, l'une des nombreuses installations dispersées dans Bruges dans le cadre de la triennale.
En 1562, la ville de Bruges comptait 25 moulins. Au début du siècle dernier, il en restait deux.
En 1970 et en 1991 la municipalité a acquis deux anciens moulins dans des localités voisines et les a déplacés près des rampants de Bruges.
Il s'agit du « Nieuwe Koelewei » qui vient de Meulebeke et du « de Nieuwe Papegaai », un moulin à huile de Beveren-aan-de-Ijzer datant de 1709.
Fatigués mais contents de cette longue visite, chargé des indispensables ballotins, nous quittons Bruges par l'une de ses anciennes portes fortifiées.
Souvenirs illustrés de petits moments, balades, lectures, expositions.....
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