Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
25 Octobre 2016
Quelle déception à notre arrivée à Argenton : le soleil qui nous avait accompagnées toute la matinée avait disparu derrière une brume épaisse couvrant la côte. Nous avons tout de même pris la direction de la presqu'île du Vivier.
Une photo aérienne trouvée sur le site de la station d'Ifremer d'Argenton permet de découvrir ce qui se cachait dans le brouillard.
Nous avons poursuivi notre promenade en longeant la jolie plage des colons pour gagner les sentiers bordant la presqu'île Saint Laurent. En dépit de la brume insistante, on pouvait percevoir la beauté du paysage, se laisser bercer par cette atmosphère ouatée propice à l'émergence du merveilleux....
Soudain la brume se déchire pour mieux révéler une installation sans doute due à des promeneurs. Des cercles concentriques de galets entourent un chaos granitique créant un dessin insolite sur ces herbus.
La brume persistante nous incite à écourter notre balade. Nous décidons donc de nous réchauffer en prenant un thé à la "fleur de thé", salon de thé installé à bord d'un ancien caseyeur du Conquet amarré dans le port d'Argenton.
Un joli choix de thé, des mini-patisseries comme le Kouign Amann miniature (pour ceux et celles qui surveillent leur ligne), une boutique proposant un assortiment de tasses, théières ou de gourmandises..., des banquettes confortables et une grande table permettant d'accueillir grands et petits autour d'un quatre heures réconfortant après un grand bol d'air iodé. Tout est réuni dans ce salon pour conclure une belle balade le long des sentiers. Nous y reviendrons car nous avons été frustrées par cette brume qui nous a gâché un peu la sortie.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane