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Souvenirs illustrés de petits moments, musiques, lectures, expositions, balades....qui font le sel de la vie !

Miscellanées # 13

Quelques trouvailles ci-après, fruits récoltés lors de mes pérégrinations sur internet, ce qui est plus fréquent en cette période peu propice à la balade...

Un air d'opéra, pour changer....

De la danse....

Je vous avais déjà parlé de cette petite série - pastille ici. Un nouvel épisode "expliquant" le concerto n° 2 de Dvorjak suivi de l'interprétation de Capuçon....

Un peu d'histoire de l'art....

Cosmé Tura (c. 1430-1495), Annonciation – détail (l’Ange), Ferrare, Museo del Duomo. ©1990. Photo Scala, Florence.

Cosmé Tura (c. 1430-1495), Annonciation – détail (l’Ange), Ferrare, Museo del Duomo. ©1990. Photo Scala, Florence.

avec cette pépite racontée par Michel Feuillet, dans le bestiaire de l'Annonciation : l'hirondelle, l'escargot, l'écureuil et le chat, publiée dans la revue Italies

Italies est une revue annuelle du Centre Aixois d’Études Romanes (CAER), centre de recherches d’Aix Marseille Université. Elle est ouverte à l’ensemble des études linguistiques, littéraires, artistiques et historiques relevant du domaine italien. Elle publie des actes de colloques ou de journées d’études italianistes, des volumes d’hommages et des articles ordonnés autour de thèmes choisis collectivement. 

 

Alors avant de cliquer sur le lien vers l'article dans son intégralité : un extrait qui m'a particulièrement intéressée : L'écureuil de Cosmé Tura

Cosmé Tura (c. 1430-1495), Annonciation – détail (la Vierge), Ferrare, Museo del Duomo. ©1990. Photo Scala, Florence.

Cosmé Tura (c. 1430-1495), Annonciation – détail (la Vierge), Ferrare, Museo del Duomo. ©1990. Photo Scala, Florence.


"Exactement à la même époque, un autre peintre de Ferrare, Cosmè Tura peignit une Annonciation pour le Duomo de sa cité.

L’œuvre, de grande taille, se présente sous la forme de deux vantaux qui étaient les volets de l’orgue de la cathédrale. La Vierge et l’ange se trouvent respectivement sous une arche voûtée, décorée à l’antique – l’ensemble formant un double arc de triomphe. Toujours selon la logique de la symétrie, sur des tirants métalliques sont perchés deux animaux : un oiseau au-dessus de l’ange et un écureuil au-dessus de Marie. Si l’oiseau est clairement la métaphore de l’ange messager de Dieu, l’écureuil est un symbole plus rare, cependant approprié à l’Annonciation. Il faut se rappeler les croyances populaires et les pratiques des guérisseurs d’antan qui donnaient à manger aux femmes enceintes des belettes ou des écureuils, pour que l’enfant qu’elles portent naisse sans peine, à l’image de ces animaux qui savent se faufiler avec agilité et souplesse. L’écureuil de l’Annonciation est ainsi une allusion à la malédiction portée par Dieu contre Ève et toutes ses descendantes : « Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils. » – malédiction dont Marie fut exempte selon la tradition. Dans son opuscule consacré à l’Ave Maria (Expositio super salutatione angelica), rédigé vers 1272-1273, saint Thomas d’Aquin écrit : « La Bienheureuse Vierge ne fut pas soumise à ces peines. Elle conçut en effet le sauveur sans corruption, le porta allègrement et l’enfanta dans la joie. À elle s’applique excellemment la parole d’Isaïe (35, 2) : La terre germera, elle exultera, elle chantera des louanges ».

Et voilà !

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