Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
28 Octobre 2013
Changement de côté cette fois-ci. D'habitude je fais la balade du côté nord, traversant le pont, puis descendant sur le chemin qui longe la grève et aboutit au Relecq Kerhuon. Aujourd'hui, je suis descendue à la cale du Passage. Une belle lumière mettait en valeur les maisons du Relecq, dont l'architecture est de plus en moderne. Même si elles doivent être très agréables à vivre, je préfère d'un point de vue esthétique les petites maisons colorées au début du boulevard. Au Passage, les belles des années trente ont perdu leur belle vue imprenable avec la mise en place d'hivernage de bateaux sur les quais.
Les anciens locaux du Bac sont utilisés par l'association des plaisanciers
La petite chapelle du Languis parait bien coincée à l'angle des maisons et son calvaire est tout entoilée malgré les rafales de vent.
Avant de porter le nom de saint Languis, la chapelle du Passage connaît plusieurs vocables : Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle en 1774, Notre-Dame-de-Bon-Voyage en 1782, puis Sainte-Blandine, en 1805. Sainte-Blandine devient la patronne du lieu et la date à laquelle saint Languis, le « saint de la langueur », hérite de la titulature par dévotion populaire, est inconnue. Acquise comme bien national le 11 juillet 1796, la chapelle est rachetée plus tard par la famille Testard du Cosquer, résidant au manoir voisin du même nom. Dans la première moitié du XXe siècle, elle est cédée à l'association diocésaine, en échange du maintien du droit de sépulture familiale dans le placitre. Acquise par la commune, la chapelle est restaurée et conserve un pardon, célébré à la mi-juin.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane