Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
2 Juillet 2016
Le ciel semblait plus clair à l'Ouest, alors direction Guisseny pour une balade du Barachou au Dibennou.
Je suis toujours émerveillée par la beauté des paysages le long de ce sentier. Le sentier a été nettoyé par les riverains à l'oeuvre dans leurs parcelles pour pouvoir installer les caravanes. La miss file le nez au sol loin devant.
Dans notre dos, le chaos granitique fait apparaître la tête patibulaire d'un géant près à s'arracher de la pierre.
De nouvelles passerelles en inox ont été installées permettant l'accès aux grèves en contrebas du sentier ; elles ont remplacé les escaliers détruits par l'érosion. Espérons qu'elles résisteront mieux qu'à Kerlouan.
Des tapis de fleurs pourpres s'étalent dans l'herbe. Ce sont des géraniums sanguineum sans doute échappés d'un jardin qui ont colonisé le chemin.
A la base de la pointe du Dibennou, le chemin est interrompu. Les réparations n'ont pas tenu. Je contournerai la pointe par la grève pour retrouver le sentier. La plage du dibennou arbore sa parure estivale d'algues vertes. Je ratache aussitôt la miss car des tas en décomposition bordent le haut de la grève et j'ai peur qu'elle n'aille y mettre la truffe. Quel dommage que l'érosion combinée à la pollution ne gâchent cette balade.
Après une petite halte pour la miss à l'ombre de la maison du garde, nous prenons le chemin du retour. Avec le contre-jour, le paysage prend des reflets argentés, une autre facette de notre beau Finistère.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane