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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

Saint Thégonnec

Les visites commentées de la SPREV sont une valeur sûre de mes étés. J'aime prendre le temps de redécouvrir les chapelles et enclos qui nous entourent. Cette année promettait une découverte, celle de la chapelle de Berven, que j'avais visitée cet hiver. Les guides conférenciers savent toujours vous présenter des éléments que vous n'avez pas vus lors de visites précédentes. Las, le dimanche n'était pas un jour de visite. Nous avons donc rebroussé chemin en passant par St Thégonnec, que nous n'avions pas vu depuis longtemps. La jeune guide bénévole de l'association, étudiante en histoire de l'art à Rennes a su rendre cette visite passionnante.

Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec

Pour nous accueillir, l'arc de triomphe monumental nous accueille.

L’entrée monumentale de la "Porte Triomphale", achevée en (1587), en granit de Plounéour Ménez, est dû à l'atelier du Château de Kerjean. Il est de style Renaissance. 4 piliers massifs, surmontés de lanternes cubiques et de lanternons délimitent 3 ouvertures. Seule la partie centrale, formée d'un arc en plein cintre, sert de porte et présente une prière en Breton adressée à N.D. de Vrai Secours. "Dame Marie de Vrai secours, nous te prions ardemment de nous venir en aide première avocate du pécheur et de la pécheresse". St Thégonnec est figuré par son âne et sa charrette de chaque côté de la date de construction. Aux angles de l'attique, l'Archange Gabriel et la Vierge, en Kersanton, encadrent 4 niches à coquilles, séparées par des pilastres et des trophées Renaissance, dominées par 2 canons. Dans la niche du fronton triangulaire, Dieu le Père. Les passages latéraux sont bouchés par des échaliers empêchant les animaux de rentrer dans l'enclos. La porte centrale était fermée par une grille, uniquement ouverte pour les grandes occasions.

Saint Thégonnec
Saint Thégonnec

La jeune guide nous resitue brièvement le contexte historique de la construction de l'enclos :

Le Léon connut un développement considérable et permanent, du XVème au XVIIIème siècle, grâce aux ventes de toiles de lin, les « crées », aux marchés anglais, espagnols, hollandais et portugais qui ravitaillaient également l'Amérique du Sud. Saint-Thégonnec devient alors la patrie d'une véritable caste paysanne, « les Julots ». Ces paysans négociants édifièrent leur fortune sur ce commerce et l'élevage du cheval breton. Soucieux de posséder les plus somptueux édifices religieux, ils favorisèrent au sein du Conseil de Fabrique de la paroisse, l'installation dans la région d'ateliers d'artisans et de créateurs et les chargèrent de la réalisation de l'ensemble ecclésial, témoignant avec une monumentalité exceptionnelle et une accumulation ostentatoire des richesses locales. Une excellente gestion des ressources de la paroisse (ventes de toiles, loyers des fermages et dons des particuliers) permit l'agrandissement et l'embellissement constant de leur enclos, véritable flambeau de la fierté de toute une population. Les habitants de Saint-Thégonnec placèrent l'ensemble monumental sous le double patronage de saint Thégonnec et de Notre-Dame de Vrai-Secours. La fermeture du marché anglais par Colbert, en 1687, réduit la production de lin des trois quarts, entraînant une décadence définitive de l'industrie et du commerce de la toile dans le Léon. Saint-Thégonnec n'en demeure pas moins aujourd'hui, l'ensemble le plus réussi, le plus complet et le dernier en date des enclos du Léon.

Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec

Construit en 1610, le calvaire de Saint-Thégonnec clôture le mouvement d'édification des grands calvaires à « mace » qui commença près de cent cinquante ans plus tôt à Tronoën. Le Maître de Saint-Thégonnec, à défaut de connaître son véritable nom, est l'auteur de ce monument. Les 3 croix de la Crucifixion surmontent un massif de maçonnerie rectangulaire qui étonne par ses faibles dimensions. Seules neuf scènes, entièrement consacrées à la Passion du Christ, garnissent l'unique frise entourant le monument. Le Christ aux outrages œuvre de Roland Doré, fait apparaître Jésus entouré de deux bourreaux dont l'un pourrait bien être la caricature d'Henri IV. Cette caricature fait écho au doute concernant la sincérité de sa conversion. La croix centrale affiche sur son fût les écots de l'arbre qui vient d'être taillé pour la Crucifixion. Ce détail fait également référence à l'Arbre de la Vie.

Au dessous, on peut voir une petite niche qui abrite la statue du Saint avec le Loup qu'il attela à sa charrette. Façade Ouest, une table d'offrandes devant la statue de St Thégonnec où les dons qui y étaient déposés étaient vendus aux enchères. Les recettes servaient à édifier et entretenir l'enclos.

D'après la légende, Thégonnec avait apprivoisé un cerf avec lequel il allait chercher des pierres dans la montagne à Plounéour-Ménez pour construire la première église. Un loup ayant agressé et tué son cerf, Thégonnec convainquit le loup de se laisser atteler au chariot pour finir le transport des pierres. Ce miracle incita la population à l'aider dans l'œuvre entreprise. Un autre miracle permit de décider de l'emplacement de la construction de l'église. La statue au-dessus de l'entrée principale de l'église représente cette légende. Saint Thégonnec y est représenté avec une bête à cornes attelée et était considéré localement comme protecteur des ruminants, concurremment à saint Herbot et saint Cornély.

Le clocher gothique et la tour Renaissance

Le clocher gothique et la tour Renaissance

Initialement, l'élément le plus ancien est le petit clocher, à gauche du clocher tour, qui date de (1563). La tourelle de l'escalier est noyée dans le rehaussement de l'église au (XVIIème siècle). De style Beaumanoir, ce clocher est jugé trop modeste et la fabrique décide, en (1599), lors des travaux de reconstruction de l'église, de bâtir une tour qui pourrait rivaliser avec celle de l'église de Pleyben. De puissants contreforts encadrant l'oculus, oeil de boeuf, et l'horloge montent jusqu'à la galerie en encorbellement. 4 clochetons d'angle encadrent le dôme qui porte une lanterne Octogonale surmontée d'un lanternon posé en (1626).

Dès l'entrée dans l'église, on est frappé par la richesse de son mobilier et de son décor. La restauration récente de l'église, suite à l'incendie de 1998, n'en rend que plus visible sa magnificence.

Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec

La chaire à prêcher : La Cuve (1683) est due au ciseau des Larrel, de Landivisiau. Des figurines féminines représentent les vertus cardinales : - prudence (serpent), - tempérance (chaîne et coupe), - justice (attribut brisé), - force (colonne). Sur les panneaux, les quatre Evangélistes : Marc (lion), Matthieu (ange), Luc (boeuf), Jean (aigle). La balustrade de l'escalier porte les quatre Pères de l'église : Grégoire, Ambroise, Augustin, Jérôme. Entre les cariatides qui soutiennent l'abat-voix (1722), Moïse recevant les Tables de la Loi. Au dessus les trompettes de la renommée : la bonne et la mauvaise. Il y a aussi deux trompettes : la longue et la courte comme l'explique le dictionnaire Attributs et symboles dans l'art profane : Dictionnaire d'un langage perdu ...Par Guy De Tervarent

Le retable de Notre Dame du Vrai Secours

Le retable de Notre Dame du Vrai Secours

Le plus ancien retable était celui de l'autel de Notre-Dame de Vrai-Secours. Il est situé dans la nef latérale au-dessous de la chapelle du Rosaire. L'image de Notre-Dame fut peinte et dorée en 1668 par Guillaume Bourriquen, de Morlaix. La statue de la Vierge qui se trouve au-dessus de l'autel était très vénérée dans le pays et l'on venait des différentes paroisses prier devant cette statue. Aujourd'hui les ex-voto suspendus aux murs de la chapelle attestent que cette dévotion est encore en honneur dans la paroisse.

Les restes du retable de ND du Vrai Secours et les fonts baptismaux

Les restes du retable de ND du Vrai Secours et les fonts baptismaux

Il s'agit d'une re-création/restauration. L'original ayant été détruit lors de l'incendie de 1998. On peut voir ses restes calcinés en face des fonts baptismaux. Les fonts baptismaux apparaissent par comparaison avec le reste du mobilier ornant l'église comme extrêmement modestes. La crise ayant frappé l'industrie du lin, les fonds ne permettaient plus d'ostentation. On peut observer à côté de la cuve, la boite à sel utilisé jadis lors des baptêmes.

"Les niches à volets étaient jadis ouvertes exclusivement lors des fêtes dédièes au saint ou au motif qu'elles renferment, afin que les fidèles s'émerveillent et se recueillent devant la représentation de ce qui faisait l'objet, parallèlement, des prédications, des cantiques, des invocations et des prières, voire, comme ici pour la Vierge, des litanies vouées à la fête du jour.

Aujourd'hui nous pouvons découvrir tous les jours ordinaires cette statue de la Vierge debout sur un croissant de lune. C'est une illustration de la Vierge de l'Apocalypse, ainsi nommée en relation avec le passage de l'Apocalypse de Saint-Jean (12,1) : Un grand signe apparut dans le ciel, une femme ayant la lune à ses pieds.

C'est une oeuvre datée de 1610. Jessé y est présenté allongé, et s'il n'est pas endormi , il adopte la posture mélancolique du songeur éveillé, la tête appuyée dans la main.

Il est entouré par un être que la queue de serpent désigne à nous, malgré sa tête et son tronc d'être humain de bon aloi, comme le Malin, le serpent tentateur qui a séduit Éve et a entraîné Adam et Éve au péché. On voit comme il relève la tête, comme il enroule les orbes de sa queue qui se mêlent aux rameaux de l'arbre, mais aussi comme il est écrasé, comme Dieu lui a annoncé en Genèse 3,15 : " Je mettrai une inimitié entre toi et la femme. Tu chercheras à la mordre au talon mais elle t'écraseras la tête". Du bassin de Jessé émerge le tronc de l'arbre de sa descendance, avec les douze rois de Juda installés sur les branches à la façon bien classique de l'iconographie traditionnelle. Ils portent le sceptre, la couronne ou le turban, la barbe, de riches vêtements et celui dont la robe est blanche au camail rouge est David, qui joue de la lyre."

Sources : le blog de Jean Yves Cordier qui a réalisé une étude très approfondie sur l'arbre de Jessé et ses différentes représentations sur son blog.

Le retable du rosaire et ses détails

Le retable du rosaire et ses détails

En 1696, les paroissiens de Saint-Thégonnec, trouvant trop modeste l'autel du Rosaire, conçurent le projet de le surmonter d'un beau retable, et firent appel à des sculpteurs de Quimper, de Morlaix et d'autres lieux. Les registres ne citent que le nom de Jacques Lespaignol, maître sculpteur de la paroisse de Saint-Melaine de Morlaix qui demeura adjudicataire des travaux. L'acte fut passé le 25 août 1697, devant le notaire du comté de Penhoat. D'après cet acte, Jacques Lespaignol s'engageait à exécuter en dix-huit mois le dessin « que lui remit le recteur » moyennant la somme de 940 livres payables en trois termes. Les paroissiens se chargeaient de faire les charrois et le transport de tout l'ouvrage soit de Morlaix, soit de Landerneau et de faire mettre le retable en place à leurs frais. Ils s'engageaient également à faire exécuter le tableau qui devait être mis au milieu du retable, à l'exception toutefois « de la bordure et de la doublure de bois par derrière ». La fabrique fit faire ce tableau par Alain Bourriquen, maître peintre de Morlaix, pour la somme de 73 livres 10 sols.La dorure du retable fut confiée à Gilles Bunol, maître doreur de Morlaix D'après le marché conclu entre Jacques Lespaignol et la fabrique, le retable devait être construit en bois de chêne sec et bien conditionné et mis en couleur de tuffeau. Les statues de saint Paul et de saint Jean, ainsi que les autres statues, festons et chapiteaux seraient en bois de châtaigne. Quant aux colonnes elles seraient de marbre noir et les six grandes auraient six pieds de haut, tandis que les quatre autres auraient la hauteur réclamée par les proportions de l'ouvrage. La fabrique, outre les 940 livres payées au sculpteur, déclare lui avoir versé la somme de 270 livres pour « des augmentations et ornements qu'il a faits sur le retable, suivant l'avis et le consentement de M. le recteur et des délibérants de la paroisse ». La sculpture et la dorure soumises au jugement des experts furent acceptées en 1700.

Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec
Saint Thégonnec

Le Maître-autel est un tombeau galbé à trois gradins et le tabernacle surmonté d'une gloire ; sur le gradin supérieur, se trouvent les statues de saint Thégonnec et de la Vierge Mère. Il n'y a pas de retable qui aurait caché la fenêtre d'axe mais des boiseries encadrant les trois fenêtres et couvrant les pans nord et sud. Les travaux furent adjugés à deux artistes : le côté évangile à Olivier Lespaignol, de Morlaix, suivant les plans de Jean Hergouarc'h, Sr de Boismorin, et le côté épître à Guillaume Guérin, sculpteur à Brélévénez, puis, après résiliation de celui-ci, à Yves Le Goff, de Brest, suivant les dessins de Robelin. Les Travaux furent exécutés entre 1724 et 1732. Le Décor est baroque : dans les médaillons, les docteurs de l'Eglise et Apôtres ; au-dessus de la fenêtre d'axe, le Christ bénissant, bas-relief ; sur les consoles hautes, les statues des Evangélistes, de saint Pierre et de saint Paul ; et aux pans coupés, les statues de saint Thégonnec et de saint Paul Aurélien. Le siège du célébrant : est un siège à trois places dont les accoudoirs ont la forme de poissons à la queue enroulée. Les panneaux du dosseret sont ornés de trois cartouches entourés d'anges et d'arabesques ; dans ces cartouches, on peut voir une représentation en bas-relief polychrome du Sacrifice d'Abraham, du Sacre de David par Samuel et du Châtiment de David . Les boiseries du choeur et le siège du célébrant furent peints et dorés en 1738 par François de Launay, de Recouvrance.

Le retable du saint sacrement
Le retable du saint sacrement
Le retable du saint sacrement
Le retable du saint sacrement

Le retable du saint sacrement

Le retable qui surmonte l'autel du Saint-Sacrement, aujourd'hui autel du Sacré-Coeur, est l'oeuvre de Gabriel Carquain, et il fut construit en 1662 pour le maître-autel. La mise en place de ce retable, en 1724, occasionna à la fabrique un procès de la part de Madame de Lézerdot, Charlotte de Rogon, veuve de messire Claude Du Parc. L'ancien retable permettait de voir la lisière de la seigneurie de Lézerdot et du Herlan, située le long du mur de cette chapelle ; mais le retable du maître-autel qui était plus élevé cachait cette lisière. D'où violation de ses droits honorifiques et mécontentement de la douairière. Ici encore la fabrique ne se départit pas de son ancienne habitude. C'était d'exécuter son projet tout en se présentant devant les tribunaux. On fit cependant quelques additions au retable du maître-autel. D'après une quittance du 14 septembre 1726, la fabrique reconnaît avoir payé 75 livres en planches de sapin, « pour accommoder le retable sur l'autel dans la chapelle du Herlan », et le 14 septembre 1732, elle verse la somme de 350 livres pour les différents travaux exécutés dans le but « de rendre ce retable parfait ». Le sujet du retable est l'adoration de Jésus-Hostie par les anges. Un tableau représente la Nativité ; et debout dans les coins de l'autel se trouvent la Vierge et saint Thégonnec.

La poutre de gloire portant la crucifixion entre Marie et St Jean Baptiste

La poutre de gloire portant la crucifixion entre Marie et St Jean Baptiste

Les Orgues, oeuvre de Mascard /Heyer.

Les Orgues, oeuvre de Mascard /Heyer.

Orgues de 1673 (C.), oeuvre du Landernéen Jacques Mascard, élève de Robert Dallam. Transformées en 1863 par Heyer, restaurées par Renaud, de Nantes, en 1977-1978.

Au-dessus des claviers, bas-reliefs dorés de saint Hervé, sainte Cécile, saint Yves et quatre Vertus. Au-dessus de la tourelle centrale du petit positif, statue de la Vierge à l'Enfant.

Classé Monument Historique en 1973 l’orgue est restauré par la maison Renaud de Nantes en 1978. Après l’incendie de l’église en 1998, l’orgue est confié à l’atelier Hervé Caill-Boisseau qui le restaure en prenant un soin particulier à effacer les outrages du temps et quelques erreurs des précédents relevages.

Nous avons terminé cette visite de l'enclos par l'ossuaire.

L'ossuaire, oeuvre de J. Le Bescont

L'ossuaire, oeuvre de J. Le Bescont

L'ossuaire, de style Renaissance, est l'oeuvre de l'architecte Jean Le Bescont. Le triple chevet ajouré de fenêtres aux tympans flamboyants, de type Beaumanoir, est surmonté de clochetons. Des colonnettes aux chapiteaux corinthiens en Kersanton encadrent six fenêtres et une porte cintrée. Un fronton triangulaire abrite une statue de saint Paul Aurélien qui tient en laisse le dragon qu'il aurait capturé, à l'île de Batz, entouré d'une cariatide et d'un terme gainés. Autour de l'ossuaire, sur l'entablement, prière des Trépassés à l'attention des fidèles. Ce monument, considéré comme le plus beau et le plus achevé de Bretagne, ne servit jamais à entreposer des ossements mais servait de reliquaire et de chapelle funéraire d'intercession pour les défunts, un lieu réservé aux fidèles.

En bas, à droite, notre guide de la Sprev

En bas, à droite, notre guide de la Sprev

A l'intérieur de l'ossuaire, on remarque la voûte en bois, aux clochettes, les anges portant les instruments de la Passion du Christ.

Le retable (1685), est dédié au patron de la bonne-mort, saint Joseph. Dans la crypte, on découvre une mise au tombeau en chêne polychrome (1699-1702) très émouvante. Cette oeuvre, sculptée par Jacques Lespagnol, met remarquablement en scène les sentiments humains autour de la mort. Face au retable, le panneau accroché sous la voute, représentant Dieu le père avec les bras dépassant du cadre, était placé à l'origine au dessus de la mise au tombeau.

L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte
L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte
L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte
L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte
L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte
L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte
L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte
L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte

L'ossuaire, détails de la voute et des anges, le retable de St Joseph, La mise au tombeau dans la crypte

Saint Thégonnec

A noter plusieurs cuves circulaires implantées à proximité de l'église rappelant l'origine de la richesse de la Fabrique : des cuves à rouir le lin.

et aussi la fausse gargouille, en tête de cochon, implantée dans le mur de la sacristie, un trait d'humour des tailleurs de pierres ?

et aussi la fausse gargouille, en tête de cochon, implantée dans le mur de la sacristie, un trait d'humour des tailleurs de pierres ?

Profitez donc des commentaires des guides de la SPREV, jusqu'au 26 août cette année, pour la plupart des visites proposées. Soyons chauvins, pour une fois : De lien en lien, j'ai découvert un autre site intéressant mettant en avant les enclos situés aux alentours de l'Elorn et proposant également des visites guidées....l'APEVE.

Sources :

le site info Bretagne

le blog de Jean Yves Cordier

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