Souvenirs illustrés de petits moments, musiques, lectures, expositions, balades....qui font le sel de la vie !
1 Novembre 2016
Hier nous avons poursuivi notre balade. Arrivée à Porspoder, je me suis arrêtée pour admirer la jolie église installée en bord de mer, que l'on avait pu observer de loin, la veille, depuis la presqu'île de Saint Laurent. En cette veille de Toussaint, elle était malheureusement fermée, mais le site consacré au Patrimoine d'Iroise nous en propose une visite complète. Heureusement que des passionnés créent et alimentent ces pages dédiés au patrimoine, mais serons-nous condamnés à ne faire que des visites virtuelles de l'intérieur de ces petites églises et chapelles par crainte de dégradations de ces lieux sacrés....
Difficile de trouver le chemin d'accès au GR depuis le bourg de Porspoder, toutes les routes à droite sont à sens unique. Je décide de suivre la direction annonçant une table d'orientation. Je suppose qu'elle se trouve à proximité du chemin.
Je suis récompensée dans ma quête : La vue est époustouflante depuis cette pointe de Garchine à proximité du camp militaire Loran. A la recherche d'informations sur le net, une fois rentrée à la maison, j'ai trouvé ce site dédiée à la protection des dunes de Porspoder qui explique la démarche de bénévoles qui contribuent à sa mise en valeur. Ces dunes sont effectivement magnifiques et malheureusement très érodées par une fréquentation intense du sentier des promeneurs et des cyclistes !
A l'Est, on peut admirer la baie de Porspoder et tout près l'église de Saint Budoc. En face, le regard est attiré par les collines rousses de fougères de la presqu'île Saint Laurent.
De nombreux chevaux pâturent à proximité de la table d'orientation et je comprends l'inquiétude des défenseurs de la dune. Je n'en ai jamais vu autant confinés dans une parcelle si étroite.
Au début du chemin, un grand Père et son petit fils se sont installés sur une roche plate en contrebas pour admirer le spectacle des vagues se brisant sur les grosses roches dans un bruit sourd, hypnotique comme un rythme de tambour. Au loin, se dresse la silhouette du phare du Four.
Le chemin est large. J'y croiserai de nombreux cyclistes, inconscients des dommages qu'ils occasionnent au sol fragile de la dune. La physionomie du paysage a changé par rapport à la presqu'île de Saint Laurent. La côte est bordée de roches plates et les chaos granitiques sont hors de portée des grimpeurs, se dressant en contrebas du sentier, entourés des flots de la marée montante.
Les récifs protégeant la côte se couvrent d'écume sous l'assaut de la marée montante.
Une petite alouette anime le paysage.
Au détour du chemin apparaît une petite grève secrète.
La Miss continue son exploration des lieux. Elle trouvera un petit mulot avec lequel elle jouera longtemps, tel un chat, avant de le croquer....
Au bout du chemin de nombreuses voitures se sont garées. Les promeneurs observent le petit port de Mazou et ses pieux traditionnels pour amarrer les bateaux. Un voilier s'approche laissant derrière lui l'île de Melon.
Un dernier regard sur le soleil qui descend vers l'horizon avant de rentrer.
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