Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
24 Mai 2019
Est-ce d'avoir retrouvé la forme des mes vingt ans, l'envie de découvrir de nouveaux paysages, de continuer ma découverte du plus beau GR ou le plaisir de passer voir mes amis C. et P. installés au Cap-Sizun, je me suis découvert une passion pour le Finistère sud depuis quelques mois.
Mardi dernier, j'ai donc programmé une nouvelle sortie, profitant que Monsieur P. se proposait de m'accompagner. Pas de boucle au programme, une randonnée comme je l'aime : juste le sentier et la mer (ce que je préfère) : je me fais déposer, on se retrouve pour pique-niquer et je repars pour l'après-midi juste chargée de mon APN.
J'ai débuté la balade à Feunten Aod, complètement par hasard, cherchant un point pouvant être rallié facilement en voiture.
En lisant la pancarte installée juste au dessus du petit port abri, j'ai découvert que c'était le site retenu pour la construction de la centrale de Plogoff. Une petite vidéo pour rappeler cette page d'histoire.
Maintenant, place à la balade.
De Feunten Aod à la pointe du Raz, tout d'abord. Le chemin est particulièrement escarpé, raide et étroit dans le premier tronçon, jusqu'au port abri de Bestrée au sud du parking donnant accès à la pointe du Raz.
J'ai cheminé sans rencontrer âme qui vive jusqu'au point d'entrée sur le site de la pointe du Raz. là, les premiers touristes sont apparus concentrés au même endroit, sur le belvédère offrant une vue sur l'alignement du phare de la vieille et de l'île de Sein, que l'on apercevait dans une légère brume, ou à proximité du sémaphore.
Abonnée au site de Thierry Robin, je savais que la balade avait encore beaucoup à offrir, en m'éloignant de la pointe du raz déjà trop fréquentée.
Bientôt les tapis d'ajoncs remplaçaient les roches. Je remarquais que les chèvrefeuilles s'adaptant à l'environnement hostile profitaient de la solidité des ajoncs, pour s'y cacher, ne laissant apparaître leurs fleurs qu'en surface...
La longue plage des trépassés apparaît. Nous allons y retrouver Monsieur P. pour une pause pique-nique bien venue. Nous croisons en route une autre femelle setter, qui joue un moment avec la Miss.
Après avoir laissé la Miss aux bons soins de son maître, je reprends le chemin en direction de la pointe du Van. Je m'arrête un instant pour admirer le petit port-abri du Vorlen et la jolie plage qui le jouxte.
Un dernier regard vers les phares....
Je continue le chemin vers la chapelle Saint They
Après avoir confirmé à Monsieur P. notre rendez-vous à la pointe du Castelmeur, je continue le chemin. Le sentier ne présente pas de difficulté. Seule gêne à la progression : la beauté des paysages...
Pas de signalétique sur le sentier, je me sers donc de mon appli. fétiche maps.me pour contrôler mon avancement. Laquelle de ces pointes est la pointe de Castelmeur ? Je commence à apercevoir en face les côtes du cap de la chèvre. Les couleurs de l'eau deviennent irréelles...pas de photoshop pourtant. Est-ce le jaune des ajoncs qui fait ressortir ainsi le vert émeraude de la mer ?
Je passe enfin un panneau annonçant l'entrée dans la réserve de Castelmeur. J'aperçois un tarier pâtre perché sur une branche, puis plus loin deux randonneurs essayant de se frayer un chemin dans la végétation. J'y renoncerai, craignant les piqûres de l'épine noire.
18 km affichés au podomètre, dont près de 12 pour la Miss, qui fêtait ses douze ans ce jour là.
Puis pour bien terminer cette journée, une petite pause chez nos amis du cap, avant de rentrer.
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