Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
22 Mars 2020
J'avais aperçu une petite femelle l'an passé. Cette espèce présente un dimorphisme sexuel permettant de les différencier très facilement. La femelle a la calotte d'un roux châtain assez vif mais moins contrastante.
Le mâle adulte se reconnaît à sa calotte noire qui contraste nettement avec le gris clair du reste de la tête. L'un comme l'autre ont l'habitude de hérisser les plumes de la calotte, ce qui augmente sa visibilité.
Cette année, c'est un mâle qui est venu visiter la mangeoire en premier. Au départ, j'ai cru que c'était la nonnette qui avait changé de mangeoire. Mais en regardant de plus près on aperçoit la différence (tant dans le gabarit, que l'absence de tâche noire sous le bec de la fauvette).
chant de la fauvette à tête noire
A comparer à la nonnette, beaucoup plus petite, et tâchée différemment.
Autre question, en observant de près la photo suivante : au départ j'ai cru qu'il s'agissait simplement de mésanges charbonnières et de mésanges bleues, mais celle de droite ne serait-ce pas une mésange noire ?
Qu'en pensez-vous ? J'ai un doute.
Alors demain, j'espère lever le doute... Aujourd'hui, j'ai observé une merlette rassemblant des végétaux pour préparer son nid. Les mésanges se poursuivent joyeusement au dessus des rhododendrons. Bientôt des nids ? J'ai vu deux geais des chênes profitant des graines sous les mangeoires. Par contre, J'attends toujours ma petite sittelle... Pour patienter, un petit concert offert par les oiseaux du jardin....
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane