Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
15 Mars 2020
Pour lutter contre la morosité s'insinuant telle une seconde pandémie dans nos foyers, j'ai pris hier la route de la côte Nord, invitant au passage ma chère A. à se joindre à la balade. (Pas de hauts cris, SVP, les consignes de notre PM ne datent que d'hier soir !)
Marée basse à notre arrivée sur la plage de Béniguet.
Au loin, on aperçoit, haut dans le ciel, la voile d'un kite-surfeur
Un souvenir remonte dans ma mémoire à la vue du chalet, perché sur la falaise. Il me rappelle de lointaines vacances au Québec où nous avions séjourné dans une maison absolument identique à celle-ci. Je voudrais bien être confinée dans un tel cadre, avec une vue à 180° sur l'embouchure de l'Aber !
Nous profitons de la marée basse, pour échapper à l'escalier très raide qui remonte vers le sentier balisé. Le sable est presque blanc.
En face une jolie maison se dessine à travers les arbres.
Nous poursuivons notre marche sur le sable très élastique. Les balises du chenal se détachent sur le gris de l'eau.
Les ostréiculteurs partent au boulot !
Le ciel commence à s'obscurcir. Les eaux virent au céladon.
Nous regardons ce que la mer a déposé sur le sable ; de jolis flotteurs d'algue composant des sculptures éphémères. Dame nature crée toute seule du "Land/Sand Art".
Nous avons rejoint l'espace naturel à côté du terrain de camping de Saint Pabu.
Un petit regard sur la côte couronnée de maisons. Espérons que la montée des eaux n'érodera pas trop vite la falaise...
Nous continuons notre balade le long des dunes.
Craignant que le ciel ne s'ouvre au dessus de nos têtes, nous rebroussons chemin après une dernière pause pour admirer le paysage depuis la table d'orientation.
Nous retrouvons le sentier qui nous ramènera à la plage de Béniguet.
Un petit coucou à mon amie G. à qui nous rendrons visite dans son baradoz quand la pandémie sera derrière nous. (promis !)
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane