Notre Dame de Strasbourg

Sur l'emplacement d'un temple de Mars, le chantier de la cathédrale débute en 1015 dans le style roman. L'art gothique, nouveau venu en Alsace, influencera ensuite les architectes. En 1365, les tours à peines terminées sont réunies jusqu'au niveau de la plate-forme. Ensuite, la tour nord seule est surélevée, puis prolongée de sa célèbre flèche par Jean Hültz de Cologne en 1439. Pendant de longues années, catholiques et protestants luttent pied à pied dans la cathédrale.

C'est depuis la rue Mercière, que l'on en a la meilleure vue. Le portail central surmonté d'une magnifique rose de 15 m de diamètre est le plus richement décoré de la façade. Son tympan comprend quatre registres.

La Façade

Le portail central et son tympan à quatre registres avec la gueule de l'enfer et sa légende

Au portail de droite, la parabole des vierges sages et des vierges folles accueillies par le divin Epoux et des Vierges folles séduites par le Tentateur. Ce récit précède celui du Jugement Dernier dans l’Evangile selon saint Matthieu. Les Vierges sages, jeunes filles souriantes et familières, tiennent leur lampe à huile droite, alors que les Vierges folles la renversent symboliquement. Le Tentateur, élégant jeune homme habillé à la mode du temps, présente la pomme avec assurance, mais masque mal son dos envahi de crapauds, lézards et serpents.

Au portail de gauche, 

les statues représentent les Vertus : sveltes et majestueuses, elles terrassent les vices.

un vice au visage de bête aux abois est tourné vers la vertu qui le transperce de sa lance. Le sculpteur montre dans la disproportion des personnages le combat inégal, du point de vue chrétien, du vice contre la force spirituelle de la vertu appuyée par Dieu

Un petit détail au coin de la façade.

Et, enfin, quelques petites images animées pour compléter la visite.....