Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
10 Juillet 2019
Cette 16e édition du festival, outre le focus sur "les photographes de l'Est - Russie, bien sûr mais aussi pays satellites" offre depuis la 8e année consécutive une tribune aux enfants.
D'année en année, je trouve que le niveau de leur exposition est en progrès ; cette année l'exposition présente également des photographies réalisées par de jeunes autrichiens : La thématique retenue : L'engagement.
Le festival de la Gacilly s'étant "exporté" à Baden, 16 établissements autrichiens ont travaillé sur ce thème.
J'ai aimé la poésie qui se dégage du travail de Maia Flore.
Formée à l'école des gobelins, Maia Flore allie l'art de la photographie avec une maîtrise du montage lui permettant ainsi de créer des ponts entre le réel et l'imaginaire. Des images apaisantes de corps flottant dans les airs comme des plumes, qui nous emmènent de l'autre côté du miroir. Un exercice de style sur le rapport entre le corps et la nature.
Valerio Vincenzo présente sa série "Borderline, les frontières de la paix"
"Je voulais illustrer cette étape de la construction européenne, je voulais parler du temps présent. J'ai traversé plus de 1000 fois des frontières ! Mon but, c'était de donner une nouvelle iconographie au mot frontière." explique-t-il.
Une très belle illustration des accords de Schengen.
Autre Italien, Marco Zorzanello, qui nous interroge avec sa série "the tourism of climate change"
Cette année, nous avons eu le temps d'aller découvrir la suite de l'exposition présentée dans les deux petites communes avoisinantes : La Chapelle Gaceline avec les oeuvres de Franck Séguin,
et Glénac où sont présentées, à l'ombre près de l'étang les cartes postales d'Alphonse David qui propose une déambulation dans le Morbihan d'il y a 100 ans.
Une très belle journée, partagée avec mon amie A., que l'on aurait appréciée un peu moins chaude, mais qui nous rappelle l'urgence d'une action de tous pour diminuer l'impact humain sur la planète....
Il ne faut pas passer à côté de cette exposition, dont je n'ai présenté ici que quelques coups de coeur. Vous avez jusqu'au 30 septembre pour la découvrir !
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane