Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
20 Juin 2020
Hier, comme la semaine passée, j'ai profité de ma matinée libre pour aller à la chasse photographique pour la gazette Famileo de Papa. Après avoir fait une pause revigorante au petit Saint-Lu
J'ai profité d'une météo clémente pour entamer ma balade.
Je continue vers la pointe du décollé et attirée par une plaque de rue portant un nom inspirant
je m'engage dans la ruelle bordée par une maison, dont le nom m'incite à continuer mon exploration.
Je débouche dans ce qui ressemble à un passage donnant accès aux rochers et à la grève.
J'aperçois à ma gauche une passerelle très étroite courant le long de la falaise. Je n'ose m'y aventurer et continue de descendre l'escalier taillé dans la roche. J'entends soudain un échange de voix entre des pêcheurs ayant embarqué dans une annexe en bas et un autre, engagé sur la passerelle, derrière moi. : "Inutile de descendre, P. on va relever aussi tes casiers"...
Je m'arrête un instant au pied de l'escalier pour observer la manœuvre qu'effectue le pêcheur une fois arrivé au bout de sa passerelle. Il dénoue l'amarre de son annexe et rejoint le rivage avec un second escalier. Je l'interroge alors lui demandant si le pont du diable est le nom que l'on donne à cette passerelle. Il me répond par la négative, mais m'indique que le nom donné à l'escalier par lequel je suis descendue est le monte-à-regret. J'en trouverai confirmation dans un article plus tard. Je continue ma balade, espérant pouvoir remonter sur la pointe par l'escalier menant à la cale du décolé.
Au pied de la cale, je dois faire demi-tour, car il n'y a pas d'escalier pour remonter sur la digue. J'en profite pour photographier la faille qui donne son nom à la pointe. Je rebrousse chemin et me décide à emprunter la passerelle. Je découvre alors qu'il y en a une autre à droite du "monte-à-regret".
Je continue ma balade vers la pointe et rencontre quelques promeneurs admirant le panorama.
En faisant mes recherches sur le "monte-à-regret", pour cet article, j'ai découvert l'origine des restes de tourelles et autres balustrades que l'on peut observer tout au long de la pointe.
En fait le grand hôtel que l'on aperçoit toujours surmontant la grande plage y avait installé son "tea garden". J'ai même trouvé quelques vieilles cartes postales illustrant cette époque.
Voilà, j'ai terminé ma moisson de photos et anecdotes à raconter à Papa dans la prochaine gazette, que nous lirons ensemble chez lui, la semaine prochaine. Les portes s'ouvrent enfin dans les deux sens à dater de lundi prochain ! J'ai hâte !
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane