Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
30 Décembre 2021
Aujourd'hui j'ai trouvé l'inspiration dans mon bouquin de référence : 1001 oeuvres classiques chez Flammarion...qui conseille aussi la version à écouter de préférence.
Les symphonies d’Anton Bruckner ont été composées entre 1863 et 1896. Tous les musiciens de cette époque, en Allemagne comme en France, n’ont pas été influencés par Wagner. Mais Bruckner, lui, contrairement à Brahms par exemple, a pris clairement le parti du Wagnérisme.
Ce compositeur autrichien laisse à sa mort uniquement une dizaine de symphonies (seules neuf sont officiellement numérotées, comme chez Beethoven , Schubert, Dvorak, Mahler). Ses symphonies, toutes sur la même structure en quatre mouvements (héritée de Haydn, Mozart et Beethoven), développent une orchestration wagnérienne assez impressionnante.
Des œuvres monumentales, puissantes, structurées. La Quatrième Symphonie, dite « Romantique », composée en 1874, est une des plus belles et des plus accessibles. L’Autrichien Anton Bruckner, organiste et catholique engagé, n’est pas un compositeur romantique.
Quand on compare sa vie, sa carrière, elles n’ont n’a rien à voir avec ce qu’ont vécu Schumann, Chopin, Liszt et même Wagner. Mais pour cette symphonie, Bruckner s’est astreint à décrire un programme qui a tous les marqueurs du romantisme ; jugez plutôt comment Bruckner explique l’appel de cor initial : « Ville médiévale, à l’aube. Depuis les tours de la ville retentissent les appels… »
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane