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Souvenirs illustrés de petits moments, musiques, lectures, expositions, balades....qui font le sel de la vie !

Emprunte ta propre voie - περα πια τον δρομο σου - A. Smyrnaios - M. Traiforos

Zeïbekiko

Zeïbekiko

Encore un vieux rébétiko qui grince, choisi par le commissaire Stavros.

Sophia Mavroudis dans Stavros sur la route de la Soie, nous explique au fil de ses pages les codes et rites du Zeïbekiko.

"Stavros esquisse un pas, puis un autre. Matoula ne le quitte pas des yeux. Elle sait ce qu'il ressent. Stavros ne danse jamais quand il y a trop de monde. Il danse comme les anciens qui y puisaient leur âme et leur exil. Sa danse est l'expression physique d'une défaite, d'un désespoir, de l'impasse dans laquelle il se trouve. Il a choisi le morceau qui lui convenait et en épouse les paroles. Dans un espace réduit, il les scande avec ses pas et les mouvements de ses bras. Il danse pour lui, avec retenue et modestie. Pas de manière ostentatoire et grandiloquente comme ceux d'aujourd'hui. Matoula sourit. Dans son monde à elle, celui des bas-fonds, l'atmosphère est teintée de fumée et d'alcool, d'assiettes cassées et de fleures fanées, de parfum féminin bon marché et de visages fatigués. Des lieux où interrompre le Zeïbekiko d'un homme, en se levant pour danser en même temps que lui, relève de l'affront, du déshonneur (qui se venge par le sang, comme dans le film Paragellia (la commande) tourné dans les années 80 mais représentant 1973, pendant la dictature et tiré d'un fait divers où Nikos Koemdzis avait tué des hommes dans un club pour ne pas avoir respecté la commande d'un Zeïbekiko), sauf pour les hommes d'Aïvali, en Asie Mineure, qui le dansent à deux.

Pour Matoula, Stavros se comporte comme un homme. Et tu ne deviens pas un homme en dansant le Zeïbekiko, tu l'es déjà. Le Zeïbekiko c'est comme le "Notre Père". Tu as tout dit du premier coup."

 

ΠΑΡΕ ΠΙΑ ΤΟ ΔΡΟΜΟ ΣΟΥ


Τώρα πια που σιγοσβήνει
η τρελή αγάπη μας εκείνη
κι εφιάλτης έγινες, όμορφο όνειρό μου
πάρε πια το δρόμο σου
κι εγώ το δικό μου

Τίποτε πια δεν μας δένει
και γι αυτό πριν γίνουμε δυο ξένοι
φίλα με στερνή φορά
κι ύστερα μωρό μου
πάρε εσύ το δρόμο σου 
κι εγώ το δικό μου

Ας μην πούμε ούτε στιγμή
και μπροστά σ' αυτό το σταυροδρόμι
για καλό σου βέβαια
και για το καλό μου
πάρε πια το δρόμο σου
κι εγώ το δικό μου

 

Στίχοι: Μίμης Τρα'ι'φόρος
Μουσική: Ακης Σμυρναίος
Τραγούδι: Εβελίνα Αγγέλου - Μιχάλης Δημητριάδης
Ηχογράφηση: ορχήστρα 1993 φωνές 1998
Κυκλοφορία δίσκου: 2000

Prêt à jeter un coup d'oeil à ce film "Parangelia" - La commande ?

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