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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

The last rose of summer - Thomas Moore - Benjamin Britten - Nina Simone - F. Mendelhson ....

Dufy - 30 ans ou la vie en rose - Musée d'Art Moderne de Paris

Dufy - 30 ans ou la vie en rose - Musée d'Art Moderne de Paris

The Last Rose of Summer est un poème de l'Irlandais Thomas Moore écrit en 1805 greffé sur un air traditionnel appelé "Aislean an Oigfear", ou "Le rêve du jeune homme". Air et poème ont été publiés en décembre 1813 dans le volume 5 de A Selection of Irish Melodies de Thomas Moore.

La mélodie a connu de nombreuses variations musicales  de Beethoven à Nina Simone en passant par Mendelssohn, Glinka et Benjamin Britten. 

Sources : France Musique

 

The Last Rose of Summer
Thomas Moore - 1779-1852


‘Tis the last rose of Summer,
   Left blooming alone;
All her lovely companions
   Are faded and gone;
No flower of her kindred,
   No rose-bud is nigh,
To reflect back her blushes
  Or give sigh for sigh!

I’ll not leave thee, thou lone one,
   To pine on the stem;
Since the lovely are sleeping,
   Go sleep thou with them.
Thus kindly I scatter
   Thy leaves o’er the bed
Where thy mates of the garden
   Lie scentless and dead.

So soon may I follow,
   When friendships decay,
And from Love’s shining circle
   The gems drop away!
When true hearts lie withered,
   And fond ones are flown,
Oh! who would inhabit
   This bleak world alone?

Avec la voix superbe de René Flemming...

C’est la dernière rose de l’été.
Abandonnée toute seule en fleur ;
Toutes ses jolies compagnes
Sont  parties ailleurs et fanées ;
Aucune de ses semblables
Ni aucun bouton n’est suffisamment près
Pour refléter son teint agréable,
Ou rendre son doux soupir.
Je ne te laisserai pas seule en panne,
A prendre racine;
Puisque sommeillent tes compagnes.
Va donc les rejoindre.
Ainsi je répandrai comme des grains
Tes feuilles sur ce lit,
Où tes semblables du jardin
Reposent sans parfum et sans vie.
Puissé-je te suivre très bientôt
Lorsque les amitiés s’envoleront là-haut
Et que du cercle éclatant de l’Amour
Les merveilles se détachent pour toujours,
Quand les cœurs fidèles se reposeront sans vie
Et que les êtres aimés se seront envolés,
Oh ! qui voudrait bien habiter
Ce monde triste et désolé ?

Vous cherchez toujours votre version préférée : voici une page listant de nombreuses autres versions.

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