Des nouvelles de mon tsundoku

Après une longue immersion, le mois dernier, dans la littérature policière de terroir, j'ai pioché dans ma pile de littérature étrangère :

Italie d'abord :

• Je vous en avais parlé ici : une série policière située à Gênes, 'Tutto come ieri" écrite à quatre mains par Paolacci et Ronco. Cette fois-ci je lis l'enquête de Paolo Nigra en italien. Pas de difficulté particulière, juste le plaisir de découvrir des expressions de la langue locale, grâce au dico tout italien de l'application Kindle. Plus qu'un simple "giallo",  un roman noir sur fond d'immigration et de formations politiques d'extrême droite....

Ukraine ensuite, mais toujours avec une plume italienne, IGORK

• le journal d'une invasion, la bd d'Igort, via la médiathèque de Brest :

"Igort a vécu en Ukraine, la famille de son épouse y vit toujours. Après avoir raconté les racines de ce conflit dans Les Cahiers ukrainiens et Les Cahiers russes, il revient sur ce sujet pour donner une voix à ceux que généralement on entend peu : les gens ordinaires qui vivent et subissent les conséquences d’une guerre insensée et brutale. Un récit écrit en temps réel qui témoigne de l’horreur : une vie sous les bombardements, dans les villes assiégées… et puis la résistance, la détermination d’un peuple qui souffre mais ne cède pas. Un livre bouleversant et essentiel dont l’espoir, la désillusion, la fierté et la solidarité construisent la structure dramatique"

Puis, direction l'Angleterre, sous une plume américaine, celle de Lionel Shriver

• Un roman de l'auteure américaine Lionel Shriver "A prendre ou à laisser" traduit par Catherine Gibert, également via la médiathèque de Brest.

Pendant dix ans, Kay a assisté son père atteint de la maladie d’Alzheimer. À la mort de ce dernier, le soulagement l’emporte sur la tristesse et une question surgit : comment gérer sa propre fin de vie ?
Une discussion avec son mari Cyril, quelques verres de vin et les voici qui en viennent à nouer un pacte. Certes, ils n’ont que cinquante ans, sont en bonne santé et comptent bien profiter encore de leurs proches, mais pas question de faire peser sur ceux-ci et sur la société leur inéluctable déliquescence. C’est décidé, le jour de leurs quatre-vingts ans, Kay et Cyril partiront ensemble.
 
Le temps passe et voici qu’arrive la date fatidique.
 
Une date, douze possibilités et une conclusion : dans la vie, tout est à prendre ou à laisser…