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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

Auschwitz

En ce jour de mémoire...

"Frauen und Kinder links."   David Olere (1952, Conservatoire historique de Drancy, France)

"Frauen und Kinder links." David Olere (1952, Conservatoire historique de Drancy, France)

Un petit lien vers une page dédiée à David Olere sur le blog "Une autre histoire"

Une très célèbre chanson italienne. Écrite à l'origine en 1964. Une étrange et terrible coïncidence veut que le premier train de déportés soit arrivé à Auschwitz exactement le 14 juin 1940, le jour même de la naissance de Francesco Guccini. La chanson fait partie du premier album de Francesco Guccini, “Folk Beat n. 1” (1967), mais elle avait été déjà interprétée (avec ses paroles originales quelque peu différentes) par Équipe 84 (1966) et par Nomadi. -

Malheureusement, c’est une chanson qui n’a jamais vieilli. - Riccardo Venturi, 2000.

Guccini écrit et chante la terrible histoire d’un enfant sans nom qui fut tué et brûlé dans le plus malfamé des champs d’extermination nazistes (le 27 janvier, le jour où les prisonniers d’Auschwitz furent libérés par les troupes Soviétiques, a été proclamé universellement et à jamais le jour de la mémoire et des souvenirs). L’histoire de cet enfant-symbole est aussi l’histoire des autres six millions de victimes de l’horreur hitlérien, mais il faut souligner le fait que Guccini, loin de se contenter d’une condannation du nazisme, a voulu exprimer son refus de toutes les guerres, et en particulier de la guerre de Viêt-Nam, qui était en train de se dérouler en ce temps-là.”
[P. Jachia, Francesco Guccini, Editori Riuniti, Rome 2002, p. 25].

 

Sources : 

Son morto con altri cento
Son morto ch'ero bambino
Passato per il camino
E adesso sono nel vento,
E adesso sono nel vento.

Ad Auschwitz c'era la neve
Il fumo saliva lento
Nel freddo giorno d'inverno
E adesso sono nel vento,
E adesso sono nel vento.

Ad Auschwitz tante persone
Ma un solo grande silenzio
È strano, non riesco ancora
A sorridere qui nel vento,
A sorridere qui nel vento

Io chiedo, come può un uomo
Uccidere un suo fratello
Eppure siamo a milioni
In polvere qui nel vento,
In polvere qui nel vento.

Ancora tuona il cannone,
Ancora non è contenta
Di sangue la belva umana
E ancora ci porta il vento,
E ancora ci porta il vento.

Io chiedo quando sarà
Che l'uomo potrà imparare
A vivere senza ammazzare
E il vento si poserà,
E il vento si poserà.

Io chiedo quando sarà
Che l'uomo potrà imparare
A vivere senza ammazzare
E il vento si poserà,
E il vento si poserà.

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