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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

My mistress' eyes are nothing like the sun - Birgit Minichmayr sings Shakespeare with Bernd Lhotzky & Quadro Nuevo

My mistress' eyes are nothing like the sun - Birgit Minichmayr sings Shakespeare with Bernd Lhotzky & Quadro Nuevo

Dans “As An Unperfect Actor”, la comédienne Birgit Minichmayr déclame en musique 9 sonnets de William Shakespeare, accompagnée par le groupe munichois Quadro Nuevo et le guitariste Philipp Schiepek. Jazz ou théâtre, telle est la question…

Birgit Minichmayr capte l'imagination et occupe le devant de la scène dans "As An Unperfect Actor - Nine Sonnets by William Shakespeare". Ce n'est pas une surprise pour les germanophones, qui connaissent bien l'actrice autrichienne grâce à ses innombrables apparitions à la télévision et à son importante filmographie. La profonde expérience qu'elle peut apporter à Shakespeare n'est peut-être pas non plus surprenante : en tant que membre de l'ensemble de la compagnie du Burgtheater de Vienne, elle a vécu à maintes reprises la vie dramatique et fulgurante des personnages du Barde, notamment la colère démoniaque de Lady Macbeth, la tristesse d'Ophélie et même les vérités inconfortables du fou dans Le Roi Lear.

Ce qui pourrait être plus surprenant, cependant, c'est la musicalité dont elle fait preuve sur ce premier album en tant que chanteuse. Qui aurait pu prédire la clarté cristalline, le sens et l'intention de ses mots - la désolation dans sa voix dans The very birds are mute...the leaves look pale du Sonnet 97, par exemple. Et pourtant, il y a plus, beaucoup plus, notamment l'instinct naturel de Minichmayr qui lui permet de façonner de superbes phrases musicales.

 

Sources : France Musique

Sonnet 130: My mistress' eyes are nothing like the sun
By William Shakespeare


My mistress' eyes are nothing like the sun;
Coral is far more red than her lips' red;
If snow be white, why then her breasts are dun;
If hairs be wires, black wires grow on her head.
I have seen roses damasked, red and white,
But no such roses see I in her cheeks;
And in some perfumes is there more delight
Than in the breath that from my mistress reeks.
I love to hear her speak, yet well I know
That music hath a far more pleasing sound;
I grant I never saw a goddess go;
My mistress, when she walks, treads on the ground.
   And yet, by heaven, I think my love as rare
   As any she belied with false compare.

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