Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
17 Mars 2013
Je dois bien l'avouer : je n'avais jamais entendu parler de cet opéra ni de son compositeur Zandonaï. Une petite vérification dans ma bible (mille et un opéras de Piotr Kaminski chez Fayard)... la notice est courte et explique que Zandonaï a atteint le sommet de sa carrière avec Francesca da Rimini en 1914. Aucun de ses sept opéras suivants n'égala ce succès.
C'est une reprise pour le MET d'une scénographie présentée il y a près de trente ans. Ce fut donc l'occasion pour le MET de nous expliquer, pendant les nombreux intermèdes nécessaires aux changements de décor, les différents métiers et enjeux que présente une reprise après un archivage des décors et costumes pendant près de trente ans dans des containers près de l'aéroport de NY.
Comme le souligne le NYT dans sa critique ce n'est pas une oeuvre majeure, mais la performance de Robert Brubaker fut largement saluée dans la salle : on aime toujours le méchant !
Même l'extrait de la représentation d'hier posté par le Met sur You Tube n'est, pour une fois, pas à la hauteur de la vraie représentation. Alors retournons voir Francesca telle que présentée à Paris par l'Opéra National.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane