Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
28 Janvier 2013
Je connaissais déjà Peter May par sa série "chinoise" de policiers avec pour toile de fond les bouleversements de la société chinoise contemporaine.
C'est par hasard que j'ai découvert sa "trilogie lewis" en commençant sa lecture par le tome deux : "l'homme de Lewis". Il ne me restait plus qu'à revenir aux sources en dévorant le premier tome "l'île des chasseurs d'oiseaux" ou plutôt sa version anglaise "the black house".
La trilogie se déroule en Écosse, son pays natal. Plus précisément dans l’île de Lewis, la plus au nord de l’archipel des Hébrides extérieures, une île battue par les vents, sans arbres, recouverte de landes où l’on se chauffe à la tourbe, parle le gaélique et où se déroulent encore des traditions ancestrales d’une cruauté absolue.
Un petit extrait pour vous allécher :
"He heard someone call his name. Bright, hard and clear. Fin. Fin Macleod. But distant. From somewhere beyond the fog. He rose switfly, as if from the darkness of the seabed, and broke the surface of consciousness, startled and blinking in pain at the light that blinded him. Shapes and shadows were moving around him. Someone had pulled back the tarpaulin, flooding the blackhouse with the soft, yellow light of sunrise. Smoke from the smouldering fire swirled and eddied in the wind that sneaked in with it."
Ce qui devrait finir de vous convaincre c'est la petite vidéo qui suit et qui explique comment Peter May, bien qu'écrivain confirmé a dû se battre pour faire éditer ce premier tome....grâce à son éditeur français plus clairvoyant que son éditeur britannique....!
Inutile de préciser que le tome trois est déjà chargé sur la tablette. Une petite vidéo pour se plonger dans l'ambiance :
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane