Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
11 Août 2014
Pratiquement inconnue des peintres jusqu’alors, la Bretagne devient à partir des années 1830 la province qui les attire le plus. Le romantisme incite à partir à la découverte des promontoires rocheux balayés par les tempêtes. Le goût pour le Moyen Age et l’histoire nationale, l’engouement pour le celtisme et le druidisme mettent la Bretagne à la mode. La peinture d’inspiration bretonne constitue l’un des points forts de la collection du musée des beaux arts de Quimper. Il s’agit de l’ensemble le plus important de peintures prenant pour thème la Bretagne sous ses différents aspects : vie quotidienne, fêtes religieuses, monuments, paysages… Les peintres s’intéressent à la vie quotidienne et à la dévotion populaire. Les foires et marchés, les noces, les pardons sont d’innombrables sources d’inspiration, avec leurs costumes de fête. Très rares sont les peintures évoquant la misère et les difficultés du travail des champs. Jean-Marie Villard avec son Intérieur breton dans une pièce misérable de ferme, est l’un des seuls qui refuse cette vision édulcorée et édifiante.
Sources : Musée des beaux arts de Quimper
TRAYER Jean-Baptiste-Jules Marché aux chiffons dans le Finistère (Détail)
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane