Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
24 Décembre 2015
Je viens de terminer "D'après une histoire vraie" de Delphine de Vigand, après avoir dévoré comme tant de lecteurs "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" de Joël Dicker. En fait, en quelques semaines, c'est le troisième roman abordant, entre autres choses, la thématique de la page blanche (je fais un gros raccourci) (avec " A l'Encre russe" de Tatiana de Rosnay, évoqué ici) que je découvre.
Je ne savais rien de "la vérité sur l'affaire Harry Quebert", seulement que cela avait été un très gros succès de librairie (Plus d'un million et demi d'exemplaires, autant pour ses traductions de par le monde). Je croyais même qu'il s'agissait de la traduction d'un roman américain. C'est en faisant des recherches sur son auteur, que j'ai découvert les nombreuses polémiques qu'il avait suscitées, ici et là ou encore là. Alors le verdict ?
C'est un très bon "page-turner" ce qui explique sans doute son succès auprès du public. Je n'ai pas pu le lâcher, et même si c'est un peu long, j'ai passé un très bon moment en le lisant, et je vais sans doute bientôt attaquer la suite avec "Le livre des Baltimore" en espérant retrouver intact ce plaisir de lecture.
J'ai aimé ce roman qui enchevêtre divers thèmes : le processus de création, sa difficulté, la frontière floue entre fiction et histoire vraie, et la lente et inexorable emprise d'une personne "toxique" sur la narratrice.
Delphine de Vigan en explique la genèse ici et j'ai retenu la critique de Télérama qui décrit parfaitement mon ressenti à l'issue de sa lecture.
A mettre donc sur vos Piles A Lire, si ce n'est déjà fait.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane