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11 Juillet 2017
Je ne connaissais pas ce château avant de le découvrir dans la galerie de MEL dont le fil instagram reflète, entre autres, sa passion pour l'art sous des formes très variées.
Profitant de notre séjour en Morbihan, nous sommes allés chercher un peu de fraîcheur en arrière-pays et avons découvert le château, surprenant par son architecture dans le paysage breton, son parc avec ses arbres remarquables, et ses sculptures monumentales disséminées entre pelouse et bois.
Le Domaine de Kerguéhennec, acquis par le Département du Morbihan en 1972 et classé au titre des Monuments historiques en 1988, est le témoin de plusieurs siècles d’Histoire. Situé sur la commune de Bignan, il propose une rencontre entre patrimoine et création contemporaine.
C'est une propriété du Département du Morbihan qui a le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne) et de la Région Bretagne.
Nous contournons le lac par la gauche, pour nous diriger directement vers le château. Des cormorans profitent de sculptures rouges pour se sécher au soleil. Je découvrirais plus tard qu'il s'agit de sculptures de Marta Pan, figure familière de la rue de Siam à Brest.
Bientôt le château apparaît au travers des arbres.
Construit au XVIIIe siècle, le château est au cœur d’un espace domanial aménagé dès le Moyen Âge. En 1703, la seigneurie de Bignan est rachetée par les frères Daniel et Laurent Hogguer, de riches banquiers suisses résidant à Paris et prêtant régulièrement de l’argent à la Compagnie des Indes. En 1710, ils font appel à l’architecte vannetais Olivier Delourme pour la construction du château. La famille Hogguer reste propriétaire du Domaine jusqu’en 1732. Après différents changements de propriétaire, le Domaine est racheté en 1872 par le comte Paul-Henri Lanjuinais, maire de Bignan, député puis président du Conseil général du Morbihan. Celui-ci fait du château sa résidence principale et entreprend des travaux considérables sous la direction de l’architecte parisien Ernest Trilhe.
Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que le parc, d’une superficie de 45 hectares, fut considérablement remodelé par Denis Bühler. Ce célèbre paysagiste a dessiné avec son frère, le parc de la Tête d’or à Lyon et les jardins du Thabor à Rennes. Le projet concerne essentiellement le parc Nord ; les lignes amples et sinueuses vont alors succéder aux allées rectilignes à la française, créant ainsi un nouveau cheminement plus romantique. Le château n’est plus découvert de front et dès l’entrée ; une approche plus lente permet de mieux s’immerger dans l’esprit du parc. Cette partie du parc abrite un arboretum composé d’essences provenant des différents continents. Au Sud, une allée cavalière a été creusée dans l’axe du château afin d’accentuer la perspective.
La propriété agricole, d’une superficie de 175 hectares, est désormais exploitée par la Chambre d’agriculture du Morbihan.
A l'ombre d'un sequoïa, une petite troupe d'enfants, guidée par une animatrice "nature" se prépare à la découverte de l'arboretum. Nous aimerions bien nous joindre à leur balade-découverte.
Le parc du Domaine de Kerguéhennec est un lieu de référence en matière de présentation de la sculpture contemporaine. Créé à partir de 1986 à l’initiative du Ministère de la culture, de la Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne et du Fonds régional d’art contemporain Bretagne (Frac), le parc de sculptures compte parmi les plus importants d’Europe. Il réunit plus d’une trentaine d’œuvres d’artistes majeurs.
Au détour de l'allée, les premières sculptures apparaissent bientôt.
Bernard Pagès est l'artiste présenté cette année.
Après avoir admiré l'ensemble du château et de ses dépendances
Nous continuons notre découverte des sculptures installées dans le parc.
Une grande allée cavalière nous mène vers une clairière, où nous découvrirons notre oeuvre préférée.
Plus loin, dans les bois, c'est une immense cage à laquelle sont accrochés des messages poétiques qui nous surprend.
Puis nous arrivons au moulin et retrouvons l'enfilade des étangs.
Occupés à observer les libellules et les grèbes huppés, nous aurions presque manqué une dernière oeuvre derrière une haie.
A notre prochaine visite, nous n'omettrons pas de télécharger l'application Partcours Kerguéhénnec pour ne rater aucune sculpture !
Toutes les infos pratiques pour visiter, en cliquant ici
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