Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
19 Août 2020
Avant-hier, la météo était parfaite pour le randonneur, peut-être un peu moins pour la photographe, mais j'aime aussi les ciels gris, la brume et les ambiances de fin d'été, qui annoncent ma saison préférée : l'automne. J'ai d'ailleurs pris tant de photos que je vais vous conter cette balade en trois épisodes, trois ambiances différentes des bords de Rance.
Je suis donc partie me balader sur l'autre bassin de la Rance, au sud des ponts, celui qui précède la Rance fluviale, même si on ne peut vraiment nommer la Rance ainsi, que beaucoup plus bas après Dinan, où l'influence maritime ne se fait plus sentir...
La première étape nous conduira du port de la cale des moulins à Plouër à l'Ecart de Plumazon. C'est une totale découverte pour moi, car je n'ai jamais emprunté le réseau de sentiers de ce côté là de la commune. Nous avons toujours préféré les paysages du côté nord des ponts...chauvinisme de hameau...
Il faut d'abord contourner le port, passer devant l'école de voile pour trouver les marches qui rejoignent le sentier. Les canards dorment encore dans la vasière.
Une petite pause pour observer le paysage qui se dessine à travers la brume : le port de plaisance, avec son moulin réaménagé en appartements, les infrastructures du port, le pont Saint Hubert et tout au fond, le village de Mordreuc, dépendant de Pleudihen sur Rance l'éternelle rivale de Plouër sur Rance.
Après quelques marches le sentier s'installe le long de champs offrant une vue dégagée sur les hameaux dispersés de la commune.
Puis le sentier entre dans une partie boisée. Un oiseau s'enfuit devant moi sur le sentier. Sans doute, un gibier nourri à la main, qui servira de cible trop facile aux chasseurs de l'automne. Le sentier débouche sur les herbus. Le hameau de Plumazon se profile à droite.
A gauche, les ponts St Hubert et Chateaubriand apparaissent à travers les brumes.
Comme une pancarte l'indiquera plus loin, cette zone doit servir de reposoir en hiver aux bernaches et autres migrateurs....
Il faut tourner le dos aux herbus pour contourner les maisons qui sont les pieds dans l'eau, à marée haute.
Petit à petit l'ensemble des maisons de cet écart est restauré, avec beaucoup de goût (regarder le lien html pour en découvrir le beau patrimoine rural). Y venir en voiture attire aussitôt les regards noirs et suspicieux des résidents....on n'aime pas être dérangé "chez ces gens-là"...mais aujourd'hui, la randonneuse peut se promener tranquille et fureter sans s'attirer d'oeillades suspicieuses...
Prenez soin de vous et des autres !
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane