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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

NO PUEDO RESPIRAR (Una flor para Georges Floyd) - José Muchnik

Fresque murale en hommage à George Floyd à Berlin

Fresque murale en hommage à George Floyd à Berlin

NO PUEDO RESPIRAR

(Una flor para Georges Floyd)

 

(“I can’t breathe”, fueron las últimas palabras pronunciadas por Georges Floyd, afro-americano, 46 años, padre de familia, el 25 de mayo 2020 en Minneapolis, Minnesota USA, mientras un policía blanco aplastaba con una rodilla su cabeza contra el suelo. Georges no portaba armas ni había ofrecido resistencia a su detención.)

 


¡Nadie puede respirar !
¡Aire !
¡Aire !
¡Aire por favor !

Cabezas trituradas contra el suelo
pulmones putrefactos en el mar
humanidad asmática pregunta
¿Cómo ? ¿Por dónde escapar ?

Un hombre llamado George

Un hombre sencillo
con ganas de amar
abrazar amigos
ganarse el pan

Un hombre llamado George

Black man sospechoso
racismo asesina
te sacan el aire
te sacan la vida

¡Nadie puede respirar !

Aire enrarecido
aire engrudo
cargado de odio
colmillos crudos

Un hombre llamado George

Un hombre sencillo
yace en la vereda
su último aliento
tiembla y vuela

Mira George
tu nombre devino nave
se ha vuelto símbolo
canto bandera mensaje

Un hombre llamado George

Va volando volando
¡Vamos todos a volar !
Nada podrán hermanos
rodillas racistas ni gusanos

JE NE PEUX PLUS RESPIRER

(Une fleur pour Georges Floyd)

    2 juin 2020

(« I can’t breath », ont été les derniers mots prononcés par Georges Floyd, afro-américain, le 25 mai 2020 à Minneapolis, Minnesota USA, pendant qu’un policier blanc pressait avec un genou sa tête contre le sol. Georges ne portait pas d’armes et n’a pas opposé résistance à son arrestation.)
 
Personne ne peut respirer !
De l’air !
De l’air !
De l’air s’il vous plaît !

Têtes broyées contre le sol
Poumons pourrissant dans la mer
humanité asthmatique demande
Comment ? Par où échapper ?

Un homme nommé George

Un homme simple
avec des envies d’aimer
embrasser ses amis
gagner son pain

Un homme nommé George

Black man suspect
racisme meurtrier
on t’enlève l’air
on t’enlève la vie

Personne ne peut respirer !

Air raréfié
air poisseux
chargé de haine
des crocs gluants

Un homme nommé George

Un homme simple
gît sur le sol
son dernier souffle
tremble et s’envole

Maintenant George
regarde ton nom
il est devenu symbole
chant message drapeau

Un homme nommé George

S’envole s’envole
Envolons-nous tous !
Ils ne pourront rien frères
genoux racistes ni vers

Inédit - Traduit par l’auteur José Muchnik, en collaboration avec Viviane Carnaut

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