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Ephéméride éclectique d'une libroculariste glossophile et mélomane.

"La vie d'ici bas" aussi connue sous le nom de "Indifférence". Paroles A.Minvielle

Une jolie découverte (grâce à Fip) : A. Minvielle -Chanteur, batteur, scatteur, rappeur, rime-ailleurs...

Il est né en 1957 à Pau. Il suit une formation en micro‐mécanique pour devenir horloger. Mais dès la fin des années 1970, il sait que sa vie sera consacrée à la musique.

En 1985, il assiste à un concert de la compagnie Bernard Lubat, le batteur girondin de Claude Nougaro. Il intègre la Compagnie Lubat et participe au festival d'Uzeste en organisant la Hestejada de las Arts, où il rencontre et joue avec des poètes, conteurs, comédiens, musiciens, dont Eddy Louis, Michel Portal, Daniel Humair, Louis Sclavis, Marc Perrone, Claude Nougaro, Jon Hendricks et commence sa réflexion sur l'oralité et la musicalité des langues.
En 1989 pour le bicentenaire de la Révolution, il crée à Bordeaux la Chorale des Sans‐culottes, au sein de la Compagnie Bernard Lubat. Puis il fonde et dirige le quintet vocal Polyritmic Choral Rag. Avec la même compagnie, il codirige la création du Spectacle pour 1000 voix Universalis vocalis. En 1990, il se fait remarquer grâce à « La Flambée montalbanaise », un « scat musette » présent sur la compilation Paris Musette. En 1994, il confirme ses talents de scat man atypique sur l'album Scat Rap Jazzcogne de la Compagnie Lubat. En 1997, son premier disque solo Canto ! reçoit un accueil très favorable de la presse, notamment du chroniqueur Francis Marmande du journal Le Monde. Les titres La valse à Hum et Esperanza l’Aranesa marquent les esprits.
En 2004, André Minvielle créé l'association Les Chaudrons pour coordonner son travail de collectage des accents de la francophonie et le nourrir par l'organisation des résidences Suivez L'accent. En parallèle, il signe la même année un opus expérimental : L'ABCD'erre de la vocalchimie. En octobre 2007 sort son troisième album solo La vie d'ici bas, qui lui vaut les louanges de la critique. En 2008, il reçoit le prix de l'Artiste vocal de l'année aux Victoires du jazz.

André Minvielle vit dans le Béarn, au pied des Pyrénées, dans la plaine de Nay.

 

L'accordéoniste amoureux - Soffya

L'accordéoniste amoureux - Soffya

La vie d'ici bas

Joseph Colombo et Tony Murena / André Minvielle
 

Ainsi va la vie d’ici
La vie est là d’ici bas
Ell’débat et batt’rie les premiers pas dansés, Alban des écoliers,
Balancés dans l’air, sans avoir l’air, saoulés dans le temps
Aux folles nuits d’abus du soufflet qui s’étire et rit
C’est bon, c’est l’ton du blues

Et si c’était ça la vie
Et si on nous l’avait pas dit
L’épique époque aussi, va de l’avant, l’aventure est là
Allez, dit le nous donc, dit, dans des mots doux
Au doux désir ici, éfficac’étap’à passer

Sur ton accordéon tu touches à touches, écoules,
Et facil’agis là du bout des doigts
Docil’au songe, assis, tu médites tes fois
T’effaces au firmament une note cassée
Qu’assez on en ai plus jamais d’enlacer la musique
Infinie mélodie qui vit, effile l’âme à son pas dédicacé là
Baladant l’horizon

Ainsi va Lubat, la vie
La vie ça va tu l’as dit
Au bal aussi, c’est là que t’as tout vu passer
Le pas s’est dépaysé
Vas’y l’évasif, vas’y l’enfant, tout petit déjà
Jadis on l’a dit:
Ò Meinado aquesto cop, t’en sortiras pas como aco!Ó
Et si c’était dommage, pas si c’est un hommage
Aux hommes assis devant, vu de l’avant
L’aventure est là
Allez, dis le nous donc, dit, dans des mots doux
Au doux désir ici, éfficac’étap’à passer

Et si l’oublida, disparait du langage
Tan vray como pec, qu’un désir ambitious
Assurement libre, tout de l’animal sauvatge
La caouje es como te l’as heyte

Tapoc au bal, a tu que truquas, a tu que traquas
A tu que troques, a tu que riga, a tu que raga
A tu que riga raga, d’on anawebe mis lo cap, petit cap bourut, lo cap pelut

Vois si tu n’es pas d’avis
A ton avis, ça se vit?
Vitale hésitation qui va faire éclater le banc des attelés
Balancés dans l’air, sans avoir l’air
Saoulés dans le temps
Aux folles nuits d’abus, essouflés, ils s’étirent et rient, c’est bon c’est l’ton du blues
Et si c’était ça la vie
Et si on nous l’avait pas dit
L’épiqu’époque aussi va de l’avant, l’aventure est là
Allez, dis le nous donc, dit, dans des mots doux
Au doux désir ici, éfficac’étap’à passer

 

La version originale

La reprise par Melkoni Project

une version transposée à la guitare classique

la musique en version originale à l'accordéon

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une-vie-de-setter

Ephéméride éclectique d'une libroculariste glossophile et mélomane

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A
Grosse préférence pour la dernière version !
Répondre
U
Oui, mais j'aime aussi la transposition à la guitare...