Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
13 Septembre 2024
Elle joue du piano depuis l’âge de douze ans et, si elle s’est rêvée danseuse et que ses études l’ont menée vers la philosophie, la chanson est entrée naturellement dans sa vie. Elle aime Barbara, Sheller, Sanson, la musicienne américaine Fionna Apple... Comme elle, elle écrit, compose et quitte rarement son piano.
Jeanne Cherhal vit et vibre pour la chanson. Elle lui permet d’exprimer la vie quotidienne ou des sentiments plus intimes, les blessures, le désir, la féminité. Elle se produit sur scène au piano ou avec d’autres musiciens, la scène où elle se montre aussi émouvante que drôle, comme si jouer en public l’autorisait, la libérait d’une certaine timidité.
Sources : France Musique
D'où vient cette lumière au-dessus d'elle?
Et ce pas de louve caressante
Ces hanches qui roulent, faciles, naturelles
Est-il un amour qui la hante?
C'est peut-être juste l'an 40
On dirait quelques fois qu'elle a des ailes
Ou comme une audace l'insolente
Un avis nouveau, une envie nouvelle
Elle en deviendrait fatigante
Ça n'est rien de plus que l'an 40
Elle est un peu cabri, un peu gazelle
Et brûle d'amour du cœur au ventre
Cette eau qui bouillonne, où la puise-t-elle?
Tout c'que l'on sait, c'est qu'elle entre
Avec le sourire en l'an 40
Et dans quelques années, quelques séquelles
Quand elle sera sur d'autres pentes
En pleine sagesse, du moins, le croit-elle
Pour accompagner la descente
Elle se souviendra de l'an 40
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane