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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

Miscellanées # 71

Des nouvelles de mon Tsundoku ?

"Un avenir radieux" de Pierre Lemaître...Toujours autant de plaisir à retrouver les personnages de la fresque en dix volumes consacrée à la France du XXe siècle, et plus précisément du cycle sur les Trente Glorieuses. L'histoire se déroule en 1959, pendant la Guerre froide, avec la menace nucléaire en toile de fond.

Un extrait de la critique du Masque qui explique le succès de cette série :

Miscellanées # 71

Pour Élisabeth Philippe, Lemaître élève le feuilleton populaire à un haut niveau

La critique littéraire souligne l'art de Pierre Lemaître qu'elle rapproche d'un Alexandre Dumas et d'un Victor Hugo : "La littérature, c'est trouver les mots pour le dire. Mais je peux comprendre pour autant que cette scène suscite un réel malaise et que ce soit très dur, que peut-être elle dure un peu trop longtemps. On n'est pas chez Faulkner comme dans "Sanctuaire" où tout est suggéré, c'est autre chose. Pour autant, Pierre Lemaître, c'est vraiment l'art d'élever le feuilleton populaire à un très haut niveau, du côté de Dumas, de Victor Hugo, on tremble, on vibre, on frémit, je retrouve des émotions que je ressens à la lecture des "Misérables", et en plus, il y a toujours un propos politique chez Lemaître, il sait tout allier, ce n'est pas purement du roman d'espionnage, ce n'est pas purement du divertissement, il y a aussi une dimension politique. Ce que Lemaître réussit extrêmement bien à montrer, ce sont surtout les germes de l'avenir monstrueux que nous réservent ces années de surproduction, de surconsommation, de surcroissance où on sent très bien la catastrophe écologique qui est déjà en germe pendant ces années-là et ça, il le montre extrêmement finement. C'est vraiment du très grand Lemaître."

Miscellanées # 71

"Les hommes ont peur de la lumière" de Douglas Kennedy.

Un auteur que je lis depuis longtemps...

Pour son 25ᵉ roman, le plus francophile des écrivains américains nous transporte cette fois-ci à Los Angeles, dans une Amérique en crise. Une chronique sociale sombre "très intelligente" consacrée par l'un des plus grands auteurs-témoins de la société, selon le Masque.
Le livre présenté par Jérôme Garcin

Son nouveau roman est traduit par Chloé Royer. Le héros Brendan, chauffeur Uber à Los Angeles, 70h de boulot par semaine, salaire modeste... Une de ses clientes, Elise, est prof d'université à la retraite et aide bénévolement les femmes en difficulté à se faire avorter. La clinique où il l'emmène dans son Uber est dévastée par un attentat perpétré par un groupuscule intégriste pro-vie, mouvement d'ailleurs auquel appartiennent sa femme et un prêtre, un ami d'enfance, Todor. Pour Brendan, c'est le basculement. Il va continuer à accompagner Elise. Un roman très en phase avec l'actualité.

sources :

Miscellanées # 71

Marc Dugain : l'homme sans contact

Après L’Homme nu, la nouvelle enquête de Marc Dugain et Christophe Labbé sur nos comportements de demain.

Ces dernières années ont bouleversé nos vies quotidiennes. Ce bouleversement, qui profite formidablement aux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), sera durable : autant l’analyser et le comprendre le mieux possible. C’est le pari de Marc Dugain et de Christophe Labbé dans ce nouveau livre, qui se concentre sur ce virage de civilisation pour mieux dessiner la société du futur. Une société où tout sera fait pour éviter les contacts ; où chacun, faute de se confronter véritablement à l’altérité, risque de s’enfoncer dans une solitude délirante, au beau milieu du métavers…

Télétravail, objets connectés, voitures autonomes, applications de rencontres, paiement sans contact, données personnelles livrées à qui accepte de payer ces data : quel sera l’impact de cette numérisation massive de nos activités quotidiennes ? À mi- chemin entre journalisme et narration littéraire, Marc Dugain et Christophe Labbé portent leur regard sur l’avancée inexorable de ces phénomènes, au point que les politiques se dispensent bien de les évoquer dans leurs programmes. Est-il vraiment trop tard ? Resterons-nous humains si plus rien ne nous touche ?

Mon avis : A lire, mais le constat est vraiment très pessimiste.

Le diplôme - Amaury Barthet

Le diplôme - Amaury Barthet

Enfin un roman qui ne vous plombe pas le moral, vous fait sourire [...] La réussite est totale, le plaisir aussi [...] BRAVO ! Gérard Collard, La Griffe noire. 

Pour réparer l'injustice, a-t-on le droit à l'imposture ? Jeune, intelligente, Nadia a toutes les compétences pour réussir. Il ne lui manque qu'un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur. Conquête pour certains, droit inné pour d'autres, ce sésame agit ici comme le révélateur d'un vaste mensonge érigé en système. Guillaume, prof de banlieue désabusé, va lui en offrir les clés. Mais si le mérite se monnaie au même titre que le sexe, le pouvoir et les idéaux, quel est le prix à payer? Amaury Barthet orchestre le récit d'une revanche à double tranchant, mêlant critique sociale et fable philosophique. Un premier roman dérangeant, cruel et drôle qui dénonce les faux-semblants de la société.

Mon avis : amusant, léger mais avec une vraie réflexion sur notre société !

Miscellanées # 71

Nouvelles nocturnes

Bernard Quiriny

Tout le monde devrait avoir le droit de vivre dans une nouvelle de Bernard Quiriny. Un univers imprévisible et loufoque, peuplé de personnages étonnants : un suicidaire immortel, un garçon qui se dédouble la nuit, un brillant étudiant qui prépare une thèse sur rien, un Sherlock Holmes interlope… Mais aussi des maisons hantées, des musées farfelus, des coutumes locales improbables, des cadavres à la dérive. Et quantité d’histoires cocasses et troublantes qui font de ces Nouvelles nocturnes un cabinet de curiosités au charme mystérieux, porté par un style virtuose et mordant.

Né en Belgique, auteur de romans, Bernard Quiriny est également un maître de la nouvelle dont il renouvelle le genre, entre fantastique et humour noir. Il a notamment publié L’angoisse de la première phrase, Contes carnivores (prix Victor Rossel), Une collection très particulière (Grand Prix de l’imaginaire), Histoires assassines et Vies conjugales.

Sources :

Mon avis : A lire, si vous aimez la brièveté de la nouvelle et le comique du loufoque  🤣

Avril fut aussi le mois du retour à la piscine, longtemps délaissée...

Andrea Baruffi

Andrea Baruffi

Et un petit tour sur la côte nord, avec un ciel d'été, mais un vent trop présent...

Miscellanées # 71
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