Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
27 Février 2013
Au cours de l'année 2012, 12 musées bretons se sont unis pour présenter des collections inédites au grand public ; Estampes, masques, porcelaines, kimonos, gravures, peintures ont été présentés pour plonger au coeur des relations entre la Bretagne et le Pays du Soleil Levant.
A l'invitation de mon amie A., nous sommes allées visiter la dernière exposition de ce cycle :
La gravure sur bois en couleurs. Japon-Paris-Bretagne, 1880-1930 », 30 novembre 2012 - 3 mars 2013
Cette exposition révèle l’impact de l’art japonais sur les maîtres français de la gravure sur bois à la fin du XIXe siècle. Fascinés par la découverte de l’estampe japonaise en couleurs, ces graveurs en adoptèrent les techniques. Les figures majeures furent Henri Rivière, Auguste Lepère, Jacques Beltrand, Adolphe Beaufrère, Henri Guérard, Amédée Joyau, Prosper-Alphonse Isaac, Jules Chadel ou Geo-Fourrier.
L’exposition s’ouvre par la reconstitution du cabinet d’un graveur-collectionneur : sculptures, masques Nô, céramiques, armes de samouraï, etc. Les plus grands noms de l’estampe japonaise y figurent : Hokusaï, sa célèbre Grande vague et sa manga, les élégances féminines d’Utamaro, les paysages d’Hiroshige. Alternant exemples japonais et occidentaux, l’exposition évoque tour à tour les thèmes abordés par ces graveurs français adeptes des techniques nipponnes : paysages parisiens, marines, ports de Bretagne, bestiaire, types et costumes régionaux, etc.
Malheureusement les photos étaient interdites dans le cadre de cette exposition. J'ai juste pu "voler" quelques images du cabinet du collectionneur qui ouvre l'exposition à voir dans la petite vidéo ci-après consacré au Musée Départemental Breton.
Allons à la BNF pour un aperçu de l'estampe japonaise avec les 36 vues du mont Fuji de Hosukaï ou bien les 53 relais de Tôkaido de Hiroshige
Les gravures ci-dessous de Henri Rivière et Jacques Beltrand démontrent l'influence de l'art japonais sur les graveurs sur bois français.
De même, pour ces Bigoudènes de Geo-Fourrier
Et pour finir ces quelques images du Musée Départemental Breton........
A noter qu'outre l'interdiction de filmer, le catalogue de l'exposition ne présentait qu'une partie de l'exposition, la partie française. Problème de droits ?
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane