Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
1 Octobre 2018
Dans le cadre de la saison tchèque au musée départemental breton, le musée des beaux arts de Quimper a bénéficié d'un prêt de la Galerie Nationale de Prague et a présenté un chef d'oeuvre de Gaugin : "Bonjour Monsieur Gauguin", peint par l’artiste en 1889, le représentant dans la campagne bretonne face à une paysanne.
Le titre est une allusion au célèbre tableau "Bonjour Monsieur Courbet" qu’il avait découvert peu de temps auparavant au musée de Montpellier, visité avec son ami Vincent Van Gogh.
"Parallèlement à cet accrochage exceptionnel, le musée proposait une exposition sur le peintre Jean Le Moal, (une complète découverte pour moi, je l'avoue).
C’est au Louvre, devant un Chardin, qu’il fit la connaissance d’Alfred Manessier, artiste de la même génération, avec qui il devait fréquenter l’atelier de fresque de Roger Bissière à l’académie Ranson.
Puis sa peinture évolue. Ses paysages se transforment.
Après 1935, parallèlement à une activité de créateur de peintures murales, décors et costumes de théâtre, il poursuit ses recherches picturales...
Sous le coup des avant-gardes qui se bousculent, il tangue entre cubisme et surréalisme, liant les deux dans un alliage coloré. Il abandonne le réalisme mais pas la figuration puisqu’il peint des natures mortes et toujours des paysages.
Son art prend ensuite un chemin de simplification, la couleur devenant toujours plus prégnante. Le sujet, reconnaissable par quelques éléments qui constituent l’ossature de la toile, semble n’être qu’un prétexte à un travail plastique sur les valeurs et la lumière. Pas complètement de l’abstraction, il fait partie de ce courant qu’on nomme la non-figuration. Comme un prolongement naturel de son oeuvre, rien d’étonnant qu’on le retrouve alors à créer des vitraux, activité qu’il pratiquera jusque dans les années 1980.
Les dernières décennies, il se libère encore, peignant simultanément de grandes toiles abstraites d’apparence, leur titre révélant le sujet, et des séries de tout « petits formats » selon son expression, auxquels il donne la même valeur et pour lesquels il conçoit aussi l’encadrement. Ses toiles sont comme des feux d’artifice de couleurs...."
Je vous invite à lire l'ensemble de l'article rédigé à l'occasion de cette exposition ici
Sources :
http://www.louvrepourtous.fr
Bernard Hasquenoph
PS: pour mon amie Véro (qui se reconnaîtra), j'ai trouvé toutes les informations dans l'excellent blog sourcé ci-dessus. Je te joins tout spécialement le lien vers l'expo Picasso du Musée Fabre de cet été.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane