Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
6 Janvier 2019
Attirée vers l'extérieur par ce soleil radieux, je me suis rendue à Guissény pour une balade avec la miss le long de la rivière.
Nous sommes arrivées à marée montante ; pas un souffle de vent ; des températures qui remontaient doucement, alors bonnet bien descendu sur les oreilles, j'ai suivi la miss le long du sentier qui serpente au bord de la rivière.
Les traces de l'érosion du trait de côte sont bien visibles par endroit. Le sentier a été remonté de quelques mètres sur la colline.
Bientôt le corps de garde apparaît.
Je m'arrête quelques instants pour observer les oiseaux qui s'affairent en contrebas. J'ai reconnu le cri du courlis. Je le repère bientôt sur le sable.
Puis la vue s'ouvre sur la mer et ses gros rochers protégeant l'embouchure
Le chemin passe dans l'ombre des sapins allongeant les racines traitresses en travers du sentier. Attention à ne pas se laisser distraire par la beauté des paysages, sinon la chute est garantie...
Les randonneurs ont ré-ouvert une sente pour continuer à contourner la pointe ; le sentier a été "mangé" par la mer.
Sur le chemin du retour, la miss s'adonne encore à quelques galops ou escalades de rochers
Soudain j'aperçois deux têtes noires au milieu des eaux : ce sont deux dames pratiquant le longe-côte qui marchent à contre-courant d'un bon pas au milieu de la rivière...
Elles finissent par rebrousser chemin et repartir vers le fond de la rivière qui n'est pas encore recouvert par les eaux.
C'est l'heure d'envoyer le SMS pour "commander" à Monsieur P. le thé qui me réchauffera en cette belle fin d'après-midi.
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane