Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.
25 Novembre 2019
Quelques rayons de soleil à l'heure du déjeuner ont suffi à m'inciter à profiter de cette éclaircie avec la Miss. Sachant que ma chère A. est toujours prête à m'accompagner sur les sentiers, nous sommes passées la prendre à Brest même, ce qui a orienté le choix de la balade : Aller à la mer au plus près, tout en évitant les foules de promeneurs dominicales. Direction Tréglonou donc. A notre arrivée, la marée haute nous attendait. Nous avons donc décidé d'emprunter le sentier le long de l'Aber en se donnant comme but, d'aller voir de plus près le petit kiosque que l'on apercevait à l'horizon. Nous n'avions jamais fait ce tronçon, car à marée basse, avec la Miss prompte à descendre sur les vases, nous avions préféré éviter. Cette fois-ci, pas de danger, la Miss resterait sur le sentier, qui bien que boueux après les pluies de ces dernières semaines s'est révélé tout de même praticable, si l'on ne craignait pas de crotter nos godillots.
Un beau parking aménagé de tables de pique-nique, de nombreux panneaux explicatifs, tout est fait pour retenir les promeneurs sur les berges de l'Aber. Ma chère A. a même découvert, en les lisant, que le collier exposé au Musée départemental breton de Quimper (dont elle a une jolie reproduction) a été découvert sur la commune de Tréglonou.
Les panneaux nous fournissent quelques informations :
Le nom même de l'Aber Benoît semble résulter d'une mauvaise traduction du breton «aber beniguet» soit «aber béni». Cette appellation pourrait trouver son origine dans la création, au VIème siècle, par Tugdual et son fils Majan de deux oratoires de part et d'autre de l'aber, à Lothunou et Loc Majan.
Après être passées près de vielles coques, nous voici parties sur le sentier. Prudente A. s'est équipée d'un bâton de marche qui l'aidera à franchir les volées de marche assez glissantes au début du sentier. Ma Miss file devant, le nez au plus près du sol pour savourer toutes les bonnes odeurs de sous-bois.
Bientôt, nous arrivons près d'un moulin aux boiseries peintes de bleu.
De l'autre côté de l'Aber, nous apercevons une maison adossée à ce qui ressemble à un atelier. S'agit-il d'un établissement de conchyliculture, encore présent dans l'Aber ?
Un rayon de soleil illumine les feuilles le long du sentier
Une trouée nous offre une vue sur les eaux immobiles de l'Aber.
Nous approchons du kiosque. Quelques rochers à proximité servent de reposoir aux limicoles. Las, la Miss en s'approchant déclenche leur envol.
Nous continuons encore un peu le sentier avant de rebrousser chemin. La luminosité baisse...Ma chère A. m'appelle...je suis dans la boite. La Miss continue d'avancer et renâcle quand sonne l'heure du retour.
Un dernier arrêt pour photographier quelques champignons. J'entends Maman me souffler d'arranger le décor avant de déclencher. Quelques feuilles plus jaunes judicieusement posées magnifient la prise. Merci Maman pour le conseil !
Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane