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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

Honneur aux Dames

Honneur aux Dames

A lire si vous en avez envie : une liste d'artistes pianistes, qui en vaut un autre, mais qui a le mérite de nous faire découvrir quelques personnalités, certaines très connues, d'autres moins...

J'ai choisi quelques extraits vidéos pour vous présenter trois grandes dames :

La britannique Imogen Cooper

Imogen Cooper est la fille du musicologue Martin Cooper. Après avoir étudié le piano à Londres avec Kathleen Long, elle entre à 12 ans au conservatoire de Paris où elle étudie avec Jacques Février et Yvonne Lefébure. Elle y gagne le premier prix de piano. Elle étudie ensuite à Vienne avec Alfred Brendel, Jörg Demus et Paul Badura-Skoda.

Connue surtout pour ses interprétations de Franz Schubert et Robert Schumann, elle s'intéresse aussi à la musique contemporaine, créant des œuvres comme Traced Overhead de Thomas Adès ou, en 2003, Decorated Skin de Deirdre Gribbin.

La grande dame Maria João Pires

Maria João Pires est une pianiste portugaise née à Lisbonne en 1944. Pianiste très précoce elle présente en public des concertos de Mozart à seulement sept ans. À neuf ans elle remporte le premier prix du Portugal pour les jeunes musiciens. Au conservatoire de Lisbonne elle suit des études très complètes incluant la théorie, l'histoire de la musique mais aussi la composition. Elle poursuivra son cycle d'étude en Allemagne à la Musikakademie de Munich puis à Hanovre.

Connue pour être une Mozartzienne, Maria João Pires est une artiste complète qui approfondit beaucoup de répertoire même si elle préfère les classiques et romantiques. On lui doit une discographie impressionnante incluant Bach, Mozart, Schubert, Schumann, Chopin, Beethoven..

La "scandaleuse" Yuja wang à ses débuts.....quand les jaloux et les envieux ne la couvraient pas encore d'opprobre en critiquant son choix de robes et de chaussures..., oubliant bien vite qu'elle avait été adoubée par l'immense Martha Argerich pour la remplacer au pied levé..

Yuja Wang s’est imposée en quelques années seulement au sommet de l’élite mondiale du piano. Sa technique en acier, son abattage, sa présence éclatante sur scène, son jeu naturel et la variété de ses programmes ne cessent d’impressionner.

Il y a bien un phénomène Yuja Wang. Depuis quand la planète clavier n’avait-elle pas connu une pianiste aux doigts aussi véloces et précis ? Le nom de Martha Argerich vient spontanément à l’esprit. Mais ce qui fascine aussi chez la pianiste chinoise, c’est sa capacité à embrasser les répertoires les plus variés, de Beethoven à Ligeti, de Schubert à Prokofiev, de Mendelssohn à Rachmaninov. Son don d’intégrer en un minimum de temps les partitions les plus complexes n’est pas moins stupéfiant. Aucune pose, aucune affectation dans son jeu mais un naturel qui va droit à l’essentiel.

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