Balade sur les pelouses aérohalines

Pelouses aérohalines : Mais qu'est ce que c'est ? s'est-on demandé en lisant la pancarte marquant le début de notre balade cette après-midi. Un petit tour sur internet et voilà.

Aujourd'hui c'est entre Porz Megen et Poulfouën que nous avons marché. Presque personne sur le sentier. Les rares voitures arrêtées le long du sentier avaient conduit les quelques pêcheurs à pied que nous avons aperçus en contrebas, dans les rochers.

Une maisonnette les pieds dans l'eau, des rochers à perte de vue, quelques petites grèves bien abritées, où il doit faire bon se baigner l'été. Au milieu des rochers on découvre le magasin à poudre de Saint Eden.

"Lors de la lutte contre les incursions anglo-hollandaises, plusieurs édifices sont construits le long des côtes bretonnes à partir du règne de Louis XIV. Le magasin à poudre, construit au XVIIIè siècle, faisait partie de l’ensemble fortifié de Saint-Eden, dessiné sur les plans de Vauban, qui comprenait un corps de garde et une guérite. Ce petit édifice permettait de conserver la poudre à canon.
Dépouillé de sa toiture en dalles de granit, le magasin à poudre de Saint-Eden garde de beaux restes. Il jouxtait un corps de garde et une batterie côtière qui dépendaient de la capitainerie de Saint-Pol de Léon.
Une autre batterie défendait le goulet de la Baie du Kernic, à la pointe de Porsmeur."

Source : Office de tourisme de Roscoff

Nous avons aperçu quelques pêcheurs à pied dans les rochers.

Les rares maisons bordant la côte sont abritées des vents par d'énormes rochers.

Ragtime profite d'être en liberté pour explorer les abords du sentier côtier.

On aperçoit le fameux menhir de Cam Louis.

"Le menhir de Cam Louis, un des plus hauts de Bretagne, mesure près de 7 mètres de haut. Il est classé Monument Historique depuis 1909.
La légende raconte qu’il est dressé sur un trésor, accessible seulement le jour de Noël, aux 12 coups de minuit!
Bordant le rivage sur une lande inculte où affleurent les rochers, il sert d’amer aux navigateurs côtiers".

Source : Office de tourisme de Roscoff

Les chaos granitiques se succèdent le long du sentier. Les ajoncs nous offrent leur floraison d'or

Nous descendons sur une petite grève. Ragtime en profite pour une partie de jeux.

La marée remonte et les vagues écument sur les écueils.

Un passereau profite du soleil, perché sur un rocher. Ma chère A. réussit à le photographier la patte en l'air !

On retrouve le sentier et des vues toujours renouvelées sur la côte.

Ragtime a remonté son jouet de la plage. Rien de tel qu'une bonne racine de laminaire à mastiquer, car à force de courir, il a faim !

Puis il trouve une grosse pierre. Il a vraiment les crocs et commence à "couiner" parce qu'elle est trop grosse pour sa gueule. Ma chère A. a réussi un gros plan du petit Loup : on voit clairement qu'il en salive à l'avance de jouer avec cette pierre.

Nous arrivons à Poulfouën et rebroussons chemin. Ce sera le départ d'une autre balade.

Encore quelques photos avant de s'installer sur un banc pour le thé agrémenté de muffins préparés par Monsieur P. (Merci c'était très, très bon !) Les deux couples allongés au soleil à quelques pas de notre banc ont regardé avec envie notre goûter, pendant que Ragtime s'occupait à désherber sous le banc.

Merci à ma chère A. pour ta contribution à l'illustration de ce post ! La petite touche en plus !