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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

Il y a vingt mois, j'apprenais à dire" bonjour" en grec !

Spyros Vassiliou

Spyros Vassiliou

Aujourd'hui j'entame la dernière leçon de ma méthode A...... : la leçon 99, qui se termine par "salut et bonne chance : να πας στο καλό !"

Aucun exploit, mais juste la satisfaction d'être allée au bout de cette première étape. Ceux qui ont utilisé la méthode, savent qu'il faut reprendre les leçons depuis le début une seconde fois (et sans doute de nombreuses autres fois) pour commencer à maîtriser la langue...ce n'est donc qu'une première étape sur un long chemin...Ensuite, je pourrai ouvrir les autres manuels qui prennent la poussière sur les étagères de la bibliothèque.

"Είναι αρκετά δύσκολο, αλλά νομίζω πως θα τα καταφέρω". C'est assez difficile, mais je pense que je vais y arriver...

Mon premier billet "grec" évoquait "les enfants du Pirée" avec M. Mercouri. Depuis, j'ai consacré 205 "articles" à la langue, la musique, la culture grecques....tout un monde que je découvre pas à pas....

Entretemps je "pratique" cette langue  en regardant, entre autres, sur YT des émissions de variété qui ressemblent à celles diffusées par l'ORTF dans mon enfance en noir et blanc sur la petite lucarne carrée. Cela me met en joie ! avec des titres qui fleurent bon l'âge d'or : "le sel de la terre" "A notre santé, les gars", "la boite à musique" ou "la cour des couleurs"...

Et pour terminer un petit texte de Canafis mis en musique par Dimitris Papadimitriou

 

 

  
Θάλασσα του Πρωιού

 

Εδώ ας σταθώ. Κι ας δω κ’ εγώ την φύσι λίγο.

Θάλασσας του πρωιού κι ανέφελου ουρανού

λαμπρά μαβιά, και κίτρινη όχθη· όλα

ωραία και μεγάλα φωτισμένα.

 

Εδώ ας σταθώ. Κι ας γελασθώ πως βλέπω αυτά

(τα είδ’ αλήθεια μια στιγμή σαν πρωτοστάθηκα)·

κι όχι κ’ εδώ τες φαντασίες μου,τες αναμνήσεις μου, τα ινδάλματα της ηδονής. 

 

 

Από τα Ποιήματα 1897-1933, Ίκαρος 1984    

Mer matinale

Ah, m’arrêter ici. À mon tour contempler un peu la nature.

D’une mer matinale et d’un ciel sans nuage

les bleus étincelants, et le sable jaune ; le tout

sous une belle et vaste lumière.

Oui, m’arrêter ici. Et me figurer que je vois cela

(je l’ai vu, en vérité, à l’instant où je me suis arrêté) ;

et non ici encore mes fantasmes,

mes souvenirs, ces spectres de la volupté.

                                                                               
Από τα Ποιήματα 1897-1933, Ίκαρος 1984   

Constantin Cavafis a écrit ce poème en 1915.      

Traduction de Dominique Grandmont,
En attendant les barbares et autres poèmes, Gallimard.

Mon prochain défi : suivre les vidéos (en rythme lent, oui les grecs sont presque aussi pressés que les espagnols et les italiens dans le rythme de leur langue parlée) que je viens de découvrir sur YT.

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