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Ephéméride éclectique d'une librocubiculariste glossophile et mélomane.

L'île aux arbres disparus d'Elif Shafak

L'île aux arbres disparus d'Elif Shafak

Aujourd'hui pas de post "tsundoku" mais un article consacré entièrement au dernier livre d'Elif Shafak : "l'île aux arbres disparus". J'ai découvert cette auteure, il y a un peu plus d'un an et vous en avais parlé ici.

Ouvrir un roman d’Elif Shafak c’est  plonger dans un univers onirique où se côtoient contes et légendes mais aussi intolérance, rejet et tragédies humaines. 

Un gros coup de coeur à nouveau pour ce livre où  poésie, hymne à la nature, battements de cœur, passion et renaissance nous entraînent dans un conte situé entre Chypre et Londres en écoutant les confidences d'un figuier, le personnage clé du roman. 

En 1974, dans la Chypre déchirée par la guerre civile gréco-turque, Kostas, un jeune grec et Defne, une jeune fille turque, tombent amoureux mais doivent se séparer pour échapper à la haine et à la violence. 

Dans les années 2010, Ada, leur fille adolescente, bouleversée par la mort de sa mère, cherche à comprendre. Pourquoi ses parents ont-ils été si silencieux sur leur passé ? 

Les monologues du figuier rythment le récit, ce figuier incarnant tout à la fois la nature malmenée, la Méditerranée et sa culture, et surtout les secrets enfouis dix pieds sous terre.


 

Si vous souhaitez connaître mieux cette auteure, lire ici l'interview qu'elle a donnée à la fête du livre de Bron !

Pour vous remémorer le contexte historique du roman, ci-après un documentaire à regarder, si vous le souhaitez, avant de vous plonger dans "l'île aux arbres disparus".

Et pour conclure, je laisse la parole à Elif Shafak : une déclaration qui bien que prononcée il y a deux ans est toujours plus d'actualité.

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